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FranceLe Pen prête à gouverner en cohabitation avec Hollande

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La ministre de la Culture Aurélie Filippetti a souligné de son côté qu'elle ne serait «pas candidate à un nouveau poste ministériel». (Lundi 25 août 2014)
Marine Le Pen s'est dite prête à gouverner en cohabitation avec François Hollande (30 août 2014)
Emmanuel Macron remplace Arnaud Montebourg au ministère de l'Economie.

Marine Le Pen est prête à gouverner en cohabitation avec François Hollande. Elle l'a déclaré dans une interview au Figaro samedi 30 août.

«Je peux vous dire une chose très clairement: nous, si nous obtenons une majorité, nous assumerons les responsabilités que nous aurons confiées les Français», déclare Marine Le Pen.

La dirigeante frontiste dit croire à une dissolution de l'Assemblée nationale dans un délai assez rapide en raison de «la crise politique extrêmement lourde que nous vivons» et qui «ne peut qu'entraîner un retour aux urnes».

Selon elle, le gouvernement Valls II, «dernière cartouche de François Hollande, est un gouvernement de pure provocation».

Soulignant qu'à l'inverse du Front national, la dissolution «n'est pas souhaitée à l'UMP, où la cohabitation semble exclue», elle critique cette attitude de la droite qui montre, selon elle, «son vrai visage, purement électoraliste».

«Montrer que nous sommes prêts à gouverner»

«Comment peuvent-ils refuser une cohabitation qu'ils ont eux-mêmes théorisée ?», «Comment expliqueront-ils aux électeurs qui votent pour eux qu'ils refuseront de prendre leurs responsabilités pour changer la situation dramatique dans laquelle est plongé le pays ?», lance la présidente du FN.

Elle indique qu'«au fil des prochaines semaines», elle va s'efforcer de «montrer à nos concitoyens que nous sommes prêts à gouverner».

«Nous allons multiplier les collectifs pour attirer la société civile dans notre dynamique. Ils seront tous liés à des sujets mal connus de notre programme, comme la retraite, la dépendance, le logement et la grande politique de la mer à laquelle je suis très attachée», affirme Mme Le Pen, qui fait sa rentrée samedi dans un petit village de 58 habitants de Haute-Marne, qui lui avait accordé 72 % de ses voix en 2012.

En attendant la prochaine présidentielle de 2017 pour laquelle l'UMP et le PS sont, selon elle «tellement lucides sur eux-mêmes qu'ils sont en train de se battre aujourd'hui pour la deuxième place», elle espère que le FN pourra décrocher un siège au Palais du Luxembourg lors des sénatoriales du 28 septembre.«Peut-être parviendrons-nous à faire élire le plus jeune sénateur, par exemple David Rachline à Fréjus, dans le Var».

AFP