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Près de deux Français sur trois (64 %) souhaitent qu'Alain Juppé accroisse ou conserve son influence actuelle sur la vie politique, alors que plus d'un sur deux (52 %) souhaite que celle de Nicolas Sarkozy diminue, selon un sondage CSA-Atlantico* publié vendredi sur la cote d'avenir de 25 personnalités. 37 % des personnes interrogées souhaitent que le maire de Bordeaux, candidat déclaré à la primaire présidentielle de 2017, augmente son influence, 27 % qu'il la préserve et 34 % qu'elle baisse. Pour Nicolas Sarkozy, les proportions sont respectivement de 28 %, 18 % et 52 %. Les deux hommes occupent les deux premières places du classement, établi sur le seul critère du souhait d'une influence croissante.
À gauche, selon cette étude réalisée au lendemain de l'annonce de la démission du gouvernement, Arnaud Montebourg est celui que les Français placent en tête : 27 % souhaitent qu'il ait plus d'influence, 30 % qu'il ait autant d'influence qu'aujourd'hui, 41 % qu'il en ait moins. Il devance Martine Aubry (25, 28 % et 45 % respectivement) et Manuel Valls (25 %, 33 %, 40 %). François Hollande n'est pas testé. Gauche et droite confondues, M. Montebourg occupe le 4e rang, Mme Aubry le 6e, M. Valls le 7e. Chez les sympathisants de gauche toutefois, Martine Aubry arrive largement en tête (50 % veulent qu'elle exerce davantage d'influence) devant Arnaud Montebourg (39 %), Najat Vallaud-Belkacem (37 %), Manuel Valls (36 %) et Jean-Luc Mélenchon (35 %). Ils ne sont que 18 % à vouloir que Cécile Duflot exerce plus d'influence.
Chez ceux de droite, Alain Juppé (65 %) devance Nicolas Sarkozy (59 %). Si l'on ne retient que la proportion souhaitant une plus grande influence de telle ou telle personnalité, Marine Le Pen arrive en troisième position (28 %). Mais 54 % souhaitent que son influence diminue (16 % qu'elle reste au même niveau).
* Enquête réalisée par Internet du 26 au 28 août auprès d'un échantillon national représentatif de 1.003 personnes âgées de 18 ans et plus. Méthode des quotas.
Il est certain que si Juppé succède à F. Hollande, il se ralliera avec son grand copain Bayrou. Alors, pour ma part, il n'est pas question de voter pour cet attelage, ce que j'espère, c'est que N. Sarkozy revienne et reprenne la France en mains. Lui, seul, est capable non pas de nous sauver car c'est un bien grand mot, mais il peut contre-carrer le F. N. , reprendre les négociations avec l'U. E. Et commencer à faire de sérieuses réformes alors que durant le quinquennat la gauche ne lui a pas laissé le temps de les réaliser et a préféré l'insulter, l'agresser et lui coller une étiquette de "bad boy" par haine et jalousie. Son successeur a fait tomber le masque du gentil, du normal mais derrière cela on voit où sa "justice" a mené les Français.
Juppé voulait réformer les retraites ; tout le monde veut réformer les retraites...
seulement il capitula en rase campagne ; ne brillant guère par son courage.
Sa position prise à l'égard des islamistes en novembre 2010 est par ailleurs
insupportable. Le Parisien du 27 -11 -2010 : " Ne stigmatisons pas à priori
tous ceux qui se qualifient d'islamistes. "... Ben non, on se demande pourquoi
on devrait stigmatiser ces braves gens. Le maire de Bordeaux est préoccupé
par l'islamophobie... Laissons le à ses préoccupations ; elles ne sont manifestement pas celles des électeurs de droite. Il fait partie du ventre mou
de la politique ; allié avec Bayrou, ils feraient la paire.
Çà ne veut rien dire dans la perspective des présidentielles. Seuls comptent
pour Juppé et Sarkozy les électeurs potentiels de droite. Juppé aurait contre lui
bien sûr toute la gauche et les Verts, mais aussi et surtout la première formation politique du pays, à savoir le FN ; ce n'est pas jouable. De plus, Juppé
est loin de rassembler dans sa propre formation ; Sarkozy le domine largement.
Mais la gauche a tout intérêt à promouvoir Juppé sachant qu'il n'aurait aucune
chance, alors que Sarkozy fait figure d'épouvantail.