L'édito d'Ève Szeftel
Délocalisations, rachats d’usines, déferlement de produits subventionnés : la France semble impuissante face à une mondialisation menée tambour battant par la Chine. Tandis que l’industrie française souffre, le gouvernement accompagne, promet, mais agit peu. Et si, pour une fois, l’exemple venait d’outre-Manche ?, s'interroge Ève Szeftel, directrice de la rédaction de « Marianne ».
Media-Tics
La série britannique Adolescence enflamme les débats publics. Son intrigue sombre – d'ailleurs plus suggestive que tranchée – a engendré une lecture médiatique uniformisée, centrée sur le masculinisme, occultant la richesse du récit. Un point de vue martelé par des « experts », qui tentent de nourrir des débats politiques... avec une fiction.
À jeter à la poubelle ?
Foire aux questions
Pris de court
Le match
Polémique
Sur TikTok, un internaute a réalisé un « starter pack » – fausses figurines représentant un personnage et ses passions – à l'effigie de Gisèle Pelicot, victime de viols par soumission chimique, avec une description renvoyant vers un site de libertinage.
Chemin de fer...et de croix
Ce mardi, une mobilisation inédite a rassemblé les mécontents des lignes ferroviaires Toulouse-Paris et Clermont-Paris dans la capitale. Le point culminant d’une colère qui ne cesse de croître face à la détérioration de connexions indispensables pour ces territoires. Une catastrophe prouvée par les chiffres.
2026 et au-delà
François Bayrou, entouré de ses ministres, a détaillé ce matin sa méthode pour stabiliser sur 6 ans la dette publique de la France qui s'élève à plus 3 300 milliards d'euros ; mais le Premier Ministre n'a pas annoncé de coupes précises. Il veut réindustrialiser le pays. Mais les syndicats s'interrogent sur sa stratégie…
Editos, humeurs, médiologie, tribunes, entretiens et débats...
À rebours des discours culpabilisants ou technosolutionnistes, le philosophe Alain Papaux propose une lecture radicale de notre impuissance écologique : ce n’est pas notre ignorance qui nous perd, mais notre fascination pour la technique. Il publie aux Presses universitaires de France (PUF) « Homo faber » qui éclaire sur la crise écologique.
Depuis la crise du Covid, la parole politique s’est militarisée. À gauche comme à droite, les dirigeants adoptent une posture de chef de guerre, mêlant virilité, autorité et grandiloquence. Un langage martial qui tente de combler le vide du pouvoir réel. Comment l'expliquer ?
Il ferait meilleur vivre à Angers qu'à Roubaix, mais encore ? Derrière ces classements des « villes où il fait bon vivre », une idéologie discrète mais redoutable : celle qui oppose une France « qui compte » à celle « qui ne compte pas ». Une géographie de la domination sociale, dont les élites médiatiques, politiques et culturelles sont complices, pour notre chroniqueur Christophe Guilluy.
Après l'incident survenu à l'université Lumière-Lyon II, où Fabrice Balanche a été interrompu par des étudiants et accusé de racisme, notre chroniqueur Eric Delbecque se demande tout simplement : « À quand des milices dans les universités ? »
Face à la multiplication des atteintes à la laïcité, constitutionnaliser les articles 1 et 2 de la loi de 1905 permettrait de protéger les droits fondamentaux qu'ils assurent, selon Nicolas Penin, grand maître du Grand Orient de France (GODF).
En imposant le scrutin de liste aux communes de moins de 1 000 habitants, le gouvernement prétend renforcer la parité, mais risque surtout d’asphyxier la démocratie locale. Une réforme pensée depuis Paris, loin des réalités du terrain, selon le député du Cher, Loïc Kervran (Horizons), et Solène Le Monnier, présidente de l’union nationale des élus locaux, co-auteurs d'une tribune pour « Marianne ».
Derrière ses provocations et ses décisions radicales, Donald Trump suit une logique simple et brutale : l’Amérique est pillée, il veut la sauver. Trois remèdes choc, un goût prononcé pour les rapports de force, et une idée fixe : renverser la table pour négocier. Quitte à faire vaciller l’économie mondiale, analyse Frédéric Taddeï, directeur du magazine « Marianne ».
L'édito d'Ève Szeftel
Délocalisations, rachats d’usines, déferlement de produits subventionnés : la France semble impuissante face à une mondialisation menée tambour battant par la Chine. Tandis que l’industrie française souffre, le gouvernement accompagne, promet, mais agit peu. Et si, pour une fois, l’exemple venait d’outre-Manche ?, s'interroge Ève Szeftel, directrice de la rédaction de « Marianne ».
Eve Szeftel leDaubes et chefs-d’œuvre
La première comédie du cinéma français « mainstream » sur le néoféminisme. Le portrait fictionnel d’une des fondatrices des Femen. Un film de mafieux italiens sardonique. Le retour (raté) de Régis Wargnier… Zoom sur les sorties hebdomadaires.
On est allé voir
Dans l'enceinte de l'institution parisienne, Elsa Granat met en scène la célèbre pièce de Tchekhov en ajoutant, inutilement, scènes d’ouverture et de conclusion. Mais l’essentiel est là, porté par des interprètes exceptionnels.
Diplomatie
Alors qu'un premier cycle de négociations indirectes entre l’Iran et les États-Unis s’est achevé samedi 12 avril à Mascate, la capitale du sultanat d’Oman, dans une atmosphère qualifiée de « respectueuse et constructive » par les responsables iraniens, la population de la république islamique suit de près la suite des négociations, sans grande illusion sur leurs résultats rapides.
Polar
Des meurtres spectaculaires sont commis à Baugé, petit bourg tranquille d'Anjou. Le capitaine de gendarmerie Guillaume Lassire est sur le coup. Avec l'aide de l'archiviste Paule Nirsen, il se lance dans une enquête qui le mènera jusqu'aux Balkans. Après « La falaise aux suicidés » (2022) et « La Reine jaune » (2024), Joseph Macé-Scaron revient aux Presses de la Cité pour un polar captivant avec « La Croix des ténèbres ».
Même refrain
L'apaisement, très peu pour le régime algérien. Dix jours après la visite du ministre Jean-Noël Barrot à Alger, la situation n'a jamais été aussi tendue. Explications.
Crise
C'est une drôle de crise que vit l'Allemagne : celle des asperges. Productrice historique de ce légume, l'Allemagne est concurrencée par les prix compétitifs de ses concurrents étrangers et doit faire face à une hausse du coût de sa main-d’œuvre locale. Les producteurs allemands craignent qu'une culture sur quatre ferme en 2025.
