FagorBrandt, premier bénéficiaire du "plan de résistance" de Montebourg

FagorBrandt va pouvoir respirer. Le groupe d'électroménager, en redressement judiciaire, va en effet pouvoir redémarrer partiellement ses activités, grâce à "un effort des banques créancières" et au "soutien de l'Etat", a annoncé le ministère du Redressement productif, lundi 25 novembre.

La reprise d'activité est liée à "un effort des banques créancières en faveur du redémarrage de FagorBrandt" qui "a permis d'obtenir l'injection par leur soin d'un prêt de 5 millions d'euros. Mais aussi grâce à la levée des gages sur les stocks de produits finis, représentant "environ 9 millions d'abandon de créances", selon le communiqué. L'"effort total des banques créancières" s'élève ainsi à 14 millions d'euros.

Plusieurs manifestations d'intérêt

De son côté, "l'Etat a décidé d'accompagner cet effort et de mobiliser 10 millions d'euros de prêt au titre du Fonds pour le développement économique et social (FDES, ndlr), pour contribuer au financement du redémarrage d'activité sur le site d'Orléans".

Ce fonds, qui sera abondé de 300 millions d'euros dans le cadre du Budget 2014, est l'arme principale du "plan de résistance économique", présenté par Arnaud Montebourg le 13 novembre dernier.

Le remboursement du prêt du FDES et du prêt des banques est prévu en plusieurs échéances d'ici à mars 2014.

Le ministère a eu connaissance de plusieurs manifestations d'intérêt "sérieuses, mais doivent être désormais consolidées". Dans cette perspective, les contacts avec les autorités espagnoles (la maison mère de FagorBrandt se trouve en Espagne) demeurent permanents.