"Je ne reconnais en rien le portrait qui est fait de François Hollande par Valérie Trierweiler"

"J'ai vécu dix ans auprès de François Hollande, que j'ai suivi dans le cadre de mes fonctions, pratiquement, jour et nuit. J'étais son chauffeur et son garde du corps quand il était le premier secrétaire du PS. Puis, je l'ai à nouveau véhiculé quand il s'est lancé dans la course à la primaire de 2011. Ensemble, nous avons sillonné la France, de fédérations en fédérations socialistes.

Cette fonction m'a d'ailleurs amené à me retrouver, bien malgré moi, aux premières loges de la relation naissante entre Valerie Trierweiler et François Hollande. Le livre publié cette semaine mentionne d'ailleurs ma présence à cette époque.

Or, je ne reconnais en rien le portrait qui est fait de François Hollande par Valérie Trierweiler. Jamais, je ne l'ai entendu prononcer l'expression des "sans-dents" à propos des pauvres. Comment peut-on dire que François Hollande méprise les pauvres? C'est quelqu'un de généreux. Si j'avais constaté un quelconque dédain, j'aurais quitté ma fonction. Je suis moi-même issu de la cité du Bois-L'abbé à Champigny-sur-Marne.

Mais ce n'est pas tout ce qui me choque dans cette histoire. Je suis frappé par le silence et l'indifférence de l'entourage du président. Ou sont ses vrais amis? Pourquoi personne ne lui vient-il en aide alors qu'il est dans la difficulté ? Est-il entouré de gens ingrats?"