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Pollution : record de concentration des gaz à effet de serre en 2013
La concentration des gaz à effet de serre a connu un record en 2013, et la tendance s'accélère, selon l'ONU.
Paris lors de l'épisode de pollution de mars 2014 (illustration)
Crédit : AFP / PATRICK KOVARIK
"Le climat est en train de changer". L'Organisation météorologique mondiale (OMM) a annoncé mardi 9 septembre que l'année 2013 avait été marquée par un nouveau record des concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère. L'agence de l'ONU révèle également que l'augmentation de ces concentrations était en train de s'accélérer.
"Nous savons avec certitude que le climat est en train de changer et que les conditions météorologiques deviennent plus extrêmes à cause des activités humaines telles que l'exploitation des combustibles fossiles", a déclaré le secrétaire général de l'OMM, Michel Jarraud, dans la présentation du dernier bulletin sur la concentration des gaz à effet de serre.
La plus forte augmentation depuis 1984
Les observations effectuées par les experts montrent que la concentration "du dioxyde de carbone (CO2), du méthane (CH4) et du protoxyde d'azote (N20) ont atteint de nouveaux pics en 2013", écrit l'OMM.
En outre, les observations révèlent que le taux d'accroissement du dioxyde de carbone (CO2) atmosphérique entre 2012 et 2013 représente la plus forte augmentation interannuelle de la période 1984-2013.
La terre conserve 34% de chaleur solaire en plus
Il ressort par ailleurs de ce bulletin de l'OMM que le forçage radiatif (la capacité de la Terre à conserver l'énergie du Soleil ou à la renvoyer dans l'espace), qui a pour effet de réchauffer le climat, s'est accru de 34% entre 1990 et 2013 à cause des gaz à effet de serre persistants (comme le CO2, le CH4 et le N20).
En 2013, la concentration de CO2 dans l'atmosphère représentait 142% de ce qu'elle était à l'époque préindustrielle (1750), et celles du méthane et du protoxyde d'azote respectivement 253% et 121%. Les océans absorbent aujourd'hui environ le quart des émissions totales de CO2 et la biosphère un autre quart, limitant ainsi l'accroissement du CO2 atmosphérique.
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