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L'Australie-Occidentale renonce à la capture systématique des requins

Le gouvernement de l'Etat a décidé de ne plus éliminer les grands squales à proximité des plages, en raison de l'objection des services de l'environnement.

Le Monde avec AFP

Publié le 12 septembre 2014 à 10h42, modifié le 12 septembre 2014 à 10h42

Temps de Lecture 1 min.

Un requin en Australie, en 2012.

Le gouvernement de l'Etat d'Australie-Occidentale a décidé, vendredi 12 septembre, de renoncer à sa politique de capture et d'élimination des requins à proximité des plages, en raison de l'objection des services de l'environnement.

Le chef du gouvernement de cet Etat, Colin Barnett, a déclaré que les drumlines (palangres de surface ancrées avec des lignes appâtées) ne seraient plus utilisées au large des plages fréquentées, durant le prochain été austral. Il a expliqué que son gouvernement allait envisager uniquement la capture des requins « repérés à plusieurs reprises dans une même zone ».

A l'origine, 72 hameçons appâtés attachés à des palangres devaient être installés tous les ans de novembre à avril, jusqu'en 2017. L'objectif étant de protéger les nageurs et de tuer tout requin de plus de 3 mètres approchant à moins de 1 kilomètre des côtes.

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L'Autorité pour la protection de l'environnement (EPA) s'est toutefois opposée à cette réglementation, arguant « que l'évaluation scientifique de l'impact sur la population des requins blancs du sud-ouest de l'Australie était largement insuffisante ». « A ce stade, les informations disponibles n'apportent pas les garanties nécessaires à l'EPA », a déclaré dans un communiqué Paul Vogel, président de l'organisation.

La Société australienne de conservation des aires marines a pour sa part estimé que cette réglementation était « inappropriée, compte tenu de son coût environnemental pour des résultats sur la sécurité du public mal évalués ».

Le gouvernement d'Australie-Occidentale avait pris cette mesure l'été dernier, à titre expérimental, après sept attaques mortelles contre des humains en trois ans. Plus de 170 requins, essentiellement des requins-tigres, avaient été capturés en treize semaines, et une cinquantaine d'entre eux, parmi les plus gros, avaient été tués. Par contre, les autorités n'étaient parvenues à capturer aucun requin blanc, particulièrement visé car responsable des deux dernières attaques fatales, en novembre 2013.

Ce plan d'abattage avait divisé la population en Australie-Occidentale, et conduit à des manifestations de milliers de personnes protestant contre ces méthodes.

Le Monde avec AFP

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