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Les fédérations et responsables de mosquées français ont lancé, cette fois de manière unitaire, un "appel des musulmans de France" contre Daesh (État islamique) exigeant une enquête sur "les responsabilités des soutiens de cette organisation terroriste ainsi que l'origine de ses moyens". "Nous condamnons fermement les exactions commises par l'organisation Daesh (...) à l'encontre des civils en Irak et en Syrie parmi les chrétiens, les Yézidis, les Kurdes, les Turcomans, les musulmans chiites ou sunnites, les humanitaires, les journalistes", écrivent les signataires de cet appel, qui estiment que ce groupe, en dépit de son appellation usurpée, n'a rien ni d'État ni d'islamique. Daesh est l'acronyme en arabe de l'EI.
Le texte est de portée plus large que "l'appel de Paris" signé la semaine dernière, qui marquait une solidarité en particulier avec les chrétiens d'Orient, et il est surtout plus unitaire. Il a été validé par dix grandes institutions, dont les deux groupements de mosquées de sensibilité marocaine (RMF et UMF), la fédération de la Grande Mosquée de Paris (liée à l'Algérie), les Turcs du CCMTF, mais aussi l'UOIF (proche des Frères musulmans) et l'association Foi et Pratique (courant littéraliste Tabligh). La très grande majorité des quelque 2 300 à 3 000 lieux de culte de la première communauté musulmane d'Europe (3,5 à 5 millions de croyants) y est donc représentée.
"Face à l'ampleur des crimes commis par Daesh et l'importance des moyens matériels dont elle dispose, nous appelons la communauté internationale à diligenter une enquête afin que soient déterminées les responsabilités des soutiens de cette organisation terroriste ainsi que l'origine de ses moyens", écrivent les signataires. Ils "réitèrent" leur "appel aux jeunes musulmans de France qui seraient tentés d'aller combattre aux côtés de ces terroristes, de prendre conscience de l'ampleur de la gravité des crimes dont ils pourraient se rendre complices, ainsi que de la lourde responsabilité, devant Dieu et devant l'humanité, d'une telle complicité". Les dix institutions demandent enfin "aux musulmans de France d'apporter leur aide aux exilés, notamment à ceux présents en France", et "d'élever des prières, tous les vendredis, pour le repos des âmes de toutes les victimes" de Daesh.
... Certains commentateurs profèrent des insultes, ignoble cet agissement.
Dialoguer, échanger, discuter se confronter certes c'est un droit. Insulter non, ce pas un droit.
Je me permets aussi de conseiller à bien d'autres commentateurs ce ci : relisez le premier article de la Constitution de la République Française. C'est claire, net et précis pour nous tous quelques soient nos origines, nos nationalités, nos religions ou opinions politiques ou philosophiques.
"Il n'est de mal plus incurable que l'ignorance dit un proverbe arabe.
Mohamed EL BAKI, retraité S N C F.
Militant politique, syndicaliste et associatif.
Samedi 27 septembre 2014.
"Ils" ne disent rien, ils sont critiqués, "ils" s'expriment ils le sont tout autant ; c'est dire si on met un peu trop facilement tous les Musulmans dans le même panier ; les amalgames, hélas, génèrent confusion, incompréhension et plus suivant le cas.
" L'amalgame, c'est la figure féroce par excellence, c'est le péché intellectuel capital" ! Selon le philosophe A. Fiekielkrott
Pouvez-vous expliquez ce que vous entendez par " takkya" et "tchiarbés" ? Merci.