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Un tribunal régional allemand qui avait interdit en référé fin août l'utilisation du service controversé de voiturage Uber est revenu sur sa décision mardi. Au terme d'une audience, le tribunal de Francfort, qui avait été saisi par une centrale de taxis, a levé l'interdiction prononcée fin août, à laquelle Uber n'avait de toute façon manifesté aucune volonté de se conformer. Les juges ont finalement estimé que l'affaire ne présentait pas un caractère d'urgence tel qu'il justifie une décision en référé, selon un communiqué du tribunal.
Toutefois, celui-ci "continue de tenir pour illégal" le modèle d'Uber, qui permet à des chauffeurs ou des particuliers de proposer par le biais d'une application sur smartphone leurs services de voiturage à des tarifs souvent inférieurs à ceux des taxis, précise le communiqué. Les chauffeurs d'Uber ne sont pas certifiés conformément aux règles allemandes pour transporter de manière commerciale des passagers. "La décision ne signifie pas que la fourniture par des chauffeurs privés de services de voiturage est légale", rappelle dans un communiqué séparé la fédération de taxis plaignante, qui va faire appel.
Implanté dans plus de 40 pays
Uber est présent dans cinq villes allemandes, dont la capitale Berlin et Francfort. Dans chacune, les taxis, remontés contre la nouvelle concurrence, se sont tournés vers la justice, et ont d'ailleurs rencontré quelques succès. Mais jusqu'à la décision du tribunal de Francfort, aucune ne valait pour tout le territoire. Le tribunal avait jugé que, comme l'application sur smartphone qui donne accès au service n'est pas spécifique à la ville, sa décision s'appliquait dans toute l'Allemagne. Il y a une dizaine de jours, le même tribunal avait en outre interdit en référé à un chauffeur d'Uber d'exercer son activité.
Le service de la start-up californienne est implanté dans plus de 40 pays, avec une présence forte dans la région Asie-Pacifique. En Europe, son arrivée ne s'est pas faite sans heurts : les cabs londoniens sont partis en campagne, les actions en justice ont fleuri en Espagne, en Allemagne, en France. La société continue pourtant son petit bonhomme de chemin. En Allemagne, où elle revendique une multiplication par cinq du nombre d'abonnés depuis le début de l'année, elle prévoit de s'implanter cette année dans deux nouvelles villes, Stuttgart et Cologne. Uber ne communique pas sur son nombre d'utilisateurs en valeur absolue.
J'ai le malheur d'habiter pas très loin de l'aéroport.
Débarquant d'un avion de Paris, les taxis m'ont baladé un nombre incalculable de fois dans l’arrière pays (très beau d'ailleurs) avant de me déposer à mon domicile.
A chaque fois, j'ai payé le prix que je considérai devoir au grand dam des chauffeurs mais bizarrement, pas un seul n'a porté plainte.
Oui, j'ai du mal à pleurer sur cette profession.
Taxis uber alles !