Publicité

Un senior devrait pouvoir travailler 3 à 4 jours par semaine, réclame un syndicat allemand

0203785107756_web.jpg
Concrètement, les salariés devraient recevoir d’un côté une pension de retraite partielle et de l’autre une compensation sous forme de salaire versée par l’entreprise.

Par Jean-Philippe Lacour

Publié le 17 sept. 2014 à 20:17

Pour le syndicat allemand de la chimie IG BCE, sauvegarder le travail des seniors passe par les faire travailler ... moins : à partir de 60 ans, il devrait leur être possible de travailler entre 3 et 4 jours par semaine, a déclaré Peter Hausmann, membre de la direction, au journal « Rheinische Post ». Plus qu’une idée, il s’agit d’une revendication appelée à être débattue avec les employeurs du secteur lors des prochaines négociations sur la convention collective prévue début 2015. Concrètement, les salariés devraient recevoir d’un côté une pension de retraite partielle et de l’autre une compensation sous forme de salaire versée par l’entreprise. Il s’agit de réduire la charge pour les entreprises, tout en voulant rendre le dispositif attractif pour les intéressés, explique le responsable du syndicat. L’autre grande centrale dans l’industrie, IG Metall, a aussi l’intention d’imposer de nouveaux modèles de temps de travail lors des négociations collectives à venir concernant plus de 3 millions de salariés dans la métallurgie. Le sujet de l’entrée progressive en retraite est aussi un cheval de bataille du parti social-démocrate (SPD), qui forme actuellement la coalition au pouvoir avec Angela Merkel (CDU). Mais chez ses partisans conservateurs comme dans le clan patronal, on rejette l’idée d’une réduction générale du temps de travail pour les séniors. Une chose est sûre, ces derniers sont déjà bien plus nombreux à travailler qu’avant. Selon les statistiques de l’agence pour l’emploi, 46% des personnes âgées entre 60 et 65 ans étaient actives en 2012, soit un doublement en dix ans. Au plan politique, on a pris un chemin à rebours, la grande coalition votant cette année une loi pour passer l’âge de départ à la retraite de 65 à 63 ans, selon certaines conditions.

Le Parlement italien paralysé par l’élection des membres de la Cour constitutionnelle

Malgré une nouvelle rencontre «au sommet» entre Matteo Renzi et Silvio Berlusconi pour débloquer la situation, le Parlement butte sur la nouvelle composition de la Cour Constitutionnelle et du Conseil supérieur de la Magistrature.

Le «pacte du Nazareno» entre Matteo Renzi et Silvio Berlusconi menace de se fissurer. Six mois après la signature du pacte de non-agression qui garantit à Matteo Renzi le soutien du parti de l’ex-«Cavaliere» pour ses réformes, le Parlement italien se retrouve paralysé par la question des nominations à la Cour Constitutionnelle et au conseil supérieur de la magistrature (CSM). A la veille du douzième tour de scrutin, deux des candidats pressentis à la suite d’un accord de principe entre les deux partis, Luciano Violante et Donato Bruno, n’ont toujours pas atteint le quorum nécessaire à leur élection à la Cour constitutionnelle. Quant à la proposition de dernière minute de Forza Italia d’avancer la candidature du député Pierantonio Zanettin, gendre de l’avocat en titre de Silvio Berlusconi, pour le Conseil supérieur de la magistrature, elle a mis le feu aux poudres.

Publicité

Le Président de la République, Giorgio Napolitano, n’a pas caché son exaspération en brandissant le risque d’une nouvelle «paralysie institutionnelle» et en exhortant les partis à trouver un accord d’urgence. Mais malgré un face-à-face de deux heures, hier au Palazzo Chigi, Matteo Renzi et Silvio Berlusconi doivent encore trouver un «plan B» pour «blinder» leur pacte de non-agression. Pour Matteo Renzi qui s’est dit prêt à aller aux élections anticipées en cas de blocage, la laborieuse élection de la nouvelle Cour constitutionnelle et du conseil supérieur de la magistrature n’est pas un très bon signal d’accélération des réformes.

Pierre de Gasquet, de notre correspondant à Rome

MicrosoftTeams-image.png

Nouveau : découvrez nos offres Premium !

Vos responsabilités exigent une attention fine aux événements et rapports de force qui régissent notre monde. Vous avez besoin d’anticiper les grandes tendances pour reconnaitre, au bon moment, les opportunités à saisir et les risques à prévenir.C’est précisément la promesse de nos offres PREMIUM : vous fournir des analyses exclusives et des outils de veille sectorielle pour prendre des décisions éclairées, identifier les signaux faibles et appuyer vos partis pris. N'attendez plus, les décisions les plus déterminantes pour vos succès 2024 se prennent maintenant !
Je découvre les offres

Nos Vidéos

xx0urmq-O.jpg

SNCF : la concurrence peut-elle faire baisser les prix des billets de train ?

xqk50pr-O.jpg

Crise de l’immobilier, climat : la maison individuelle a-t-elle encore un avenir ?

x0xfrvz-O.jpg

Autoroutes : pourquoi le prix des péages augmente ? (et ce n’est pas près de s’arrêter)

Publicité