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BELGIQUE

Des jihadistes s’entraînent-ils dans les Ardennes belges ?

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ACTUALISATION - 06/10-2014 : Le site belge Sud Info affirme avoir été en contact avec deux des personnes apparaissant sur ces images. Selon leurs témoignages, il s'agissait d'une partie d'Airsoft à Villers la Ville en Belgique. Les deux hommes insistent sur le fait que cette partie s'est jouée avec des personnes de confessions différentes. Interrogé sur la présence des photos sur le compte d'Abd Al Wadoud Abu Daoud, l'un d'entre eux explique l'avoir croisé trois fois sur des terrains de jeux et échangé avec lui sur Facebook. Et si Abd Al Wadoud tient effectivement un discours radical explique un des deux hommes, il n'y avait pas lieu de melanger ses propos avec cette partie d'airsoft.

Ces trois photos d’hommes en tenue de combats ont été postées fin septembre sur le compte Facebook d’un certain "Abd Al Wadoud Abu Daoud" avec pour titre "Belle journée entre frères".

Sur les images, les hommes tiennent ce qui semble être des armes factices utilisées pour des parties de paintball. Selon les quotidiens "Het Nieuwsblad" et "De Standaard", la police belge soupçonne ces hommes d’être des musulmans radicaux en entraînement dans la forêt des Ardennes [frontalière avec la Belgique, NDLR] et a ouvert une enquête expliquant : "Ceci ne ressemble en rien à une simple partie de paint-ball entre amis, mais davantage à un camp d'entraînement radical".

Difficile d’obtenir des informations sur Abd Al Wadoud Abu Daoud, sa page Facebook ayant disparu depuis le 29 septembre, date à laquelle les photos ont été postées. Mais les deux quotidiens néerlandophones affirment qu’il s’agit d’un musulman radical prêchant le salafisme.

Il y a un an, les médias rapportaient qu’un islamiste radical du nom d’Abu Moussa avait utilisé Facebook pour recruter des jeunes en vue d’organiser un camp d’entraînement dans la même zone. La ministre belge de l’Intérieur avait alors expliqué que "les services compétents, y compris les polices locales, interviendront si des faits répréhensibles devaient être commis ou si l'ordre public était menacé."

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