Chacun de ces gestes est un symbole de défiance envers l’autorité et une manière de marquer son unité avec le reste des manifestants. À Hong Kong, le but est simple : montrer son désaccord. "Nous croisons nos bras, car nous voulons exprimer notre mécontentement envers le gouvernement, nous voulons que cela reflète notre méfiance envers le gouvernement central chinois et nous opposer à la décision du 31 août du Congrès national (laquelle n'autorise que les candidats approuvé par Pékin à se présenter aux élections à Hong Kong, ndlr)", explique Joshua Wong, leader étudiant.
À Ferguson, après la mort de Michael Brown, les Américains descendus dans les rues levaient les mains au-dessus de leur tête en criant le fameux "Hands up, don't shoot" ("mains en l'air, ne tirez pas"), qu'aurait dit le jeune Noir avant d'être descendu par le policier. Le geste des Hongkongais n'en est pas tellement éloigné, même s'il y a débat quant à savoir s'il s'agit d'un hasard ou d'une forme de mimétisme.