Ce mardi 4 novembre sort Call of Duty : Advanced Warfare, le nouvel épisode de la célèbre série de jeux de tir, qui se déroule dans un univers futuriste. Alors que les ventes de la saga connaissent une érosion continue depuis deux ans, il peut s’agir de l’épisode du renouveau. Ambiance science-fiction, nouveau studio, nouveau temps de développement... autant d’éléments qui suscitent la curiosité.
Advanced Warfare, qu’est-ce que c’est ?
Le onzième épisode de la franchise Call of Duty est le premier d’une nouvelle sous-série ancrée dans les années 2050. Comme à son habitude, le jeu propose d’incarner un soldat en vue subjective, à travers plusieurs modes traditionnels : la campagne solitaire, qui permet de vivre un scénario hollywoodien, le multijoueur, qui offre des fusillades par équipe, ou encore un mode survie en coopération, baptisé « EXO Survival ». A noter qu’Advanced Warfare est déconseillé aux moins de 18 ans par l’organisme d’évaluation des jeux vidéo PEGI.
De quoi parle le scénario ?
Nous sommes en 2054, les frontières des nations ont été redéfinies suite à une attaque terroriste coordonnées contre plusieurs centrales nucléaires. Vous incarnez Mitchell, un marine embauché au sein d’ATLAS Corporation, la plus grande milice privée du monde, une organisation militaire internationale en charge d’intervenir dans les zones instables de la planète. Vous avez pour compagnon d’armes Will Irons, fils du puissant président de la compagnie, le cynique Jonathan Irons, joué par Kevin Spacey.
Quelles sont les originalités de cet épisode ?
Le jeu introduit plusieurs innovations liées à son cadre futuriste, et notamment aux exosquelettes portés par les soldats dans l’aventure. La plus spectaculaire d’entre elles est la possibilité de faire des sauts d’une ampleur décuplée ou d’amortir des chutes.
De nombreux véhicules, gadgets et armes futuristes font également leur apparition, comme des motos flottantes, des systèmes de camouflage optique ou encore des munitions à impression 3D quasi-infinie.
Qui l’a réalisé ?
Le studio californien Sledgehammer, créé en 2009 par des anciens de Visceral Games (Dead Space). Le détail a son importance : jusqu’à présent, la saga Call of Duty était développée en alternance par les studios Treyarch (World at Ward, Black Ops...) et Infinity Ward (Modern Warfare). C’est la première fois que Sledgehammer pilote un épisode, même s’il a déjà travaillé en renfort sur plusieurs précédents opus. Cette rotation à trois permet notamment aux studios de disposer désormais de trois ans au lieu de deux pour concevoir les jeux, ce qui laisse espérer une meilleure qualité.
Que vaut-il ?
Il faudra attendre quelques jours pour le savoir, Activision ayant comme à son habitude imposé des conditions d’accès drastiques à la version définitive de son jeu, limitant et cadrant au maximum les médias autorisés à le tester en amont. Les impressions de la presse spécialisée sur les versions intermédiaires reconnaissaient à cet épisode un certain vent de fraîcheur bienvenu, mais pointaient que les fondamentaux du jeu restaient inchangés : prime au spectacle, aventure très dirigiste et ennemis pas bien malins.
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