Dimanche dernier, Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France, se vantait de “l’excellente” résistance des banques françaises aux tests de résistance, ou stress tests, européens.
Beaucoup de ses homologues italiens et grecs ont peut-être été recalés, mais la France peut être fière de son secteur bancaire. “Les banques françaises sont les mieux placées dans la zone euro”, a déclaré M. Noyer.
Pas si vite.
Deux jours plus tôt, un autre test révélait que le secteur bancaire français était le plus fragile d’Europe. L’équipe qui a eu le culot de jeter ce seau d’eau froide sur Paris travaille au si justement nommé Volatility Institute de la Stern School de l’Université de New York, et a livré ses conclusions à partir d’une saine distance : une conférence sur la finance donnée à l’Université de Michigan.
Le responsable, Viral Acharya, travaille sur les risques systémiques

Ce contenu est réservé aux abonnés
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous
Vous souhaitez lire la suite ?
L’analyse en continu de l’actualité à partir de 10€ / mois
S’abonnerRésiliable à tout moment
on peut se demander si le "modèle" en question n'a pas été élaboré notamment pour faire du French bashing...
les attaques anglo-saxonnes se multiplient ces derniers temps.