Des interpellations et perquisitionsont eu lieu mardi matin dans le cadre d'une enquête visant des soupçons de matchs de football de L2 truqués. Ces interpellations ont été menées dans plusieurs villes de France dont Nîmes. Les soupçons portent sur le club du Nîmes Olympique, qui «aurait exercé des pressions et proposé des arrangements» afin «d'éviter la rétrogradation» la saison dernière, selon des sources proches du dossier.
L'actionnaire principal de Nîmes, Serge Kasparian, est écroué dans l'affaire du cercle de jeux clandestins Cadet, à Paris. Sept personnes avaient été mises en examen en octobre dernier, dont Serge Kasparian, pour abus de confiance, blanchiment en bande organisée, association de malfaiteurs, travail dissimulé et abus de biens sociaux dans le cadre de cette affaire. A cette occasion les enquêteurs du Service central des courses et jeux (SCCJ) ont «eu la conviction» que des matchs de football avaient «été truqués» lors de la dernière saison de Ligue 2. Il reste à le vérifier dans le cours des investigations, toujours selon ces sources.
Ils ont mené mardi matin une série de perquisitions à Nîmes, Angers, Caen ou Dijon, et procédé à une dizaine d’interpellations dont celle de Serge Kasparian, extrait de sa cellule pour être entendu. Les faits visent des actes de présumée «corruption active et passive», selon les mêmes sources qui n’ont pas précisé le nombre exact des gardes à