Près d'un millier de personnes ont été tuées en Ukraine depuis le début de trêve conclue en septembre, a annoncé jeudi 20 novembre l'Organisation des nations unies (ONU).
Du 5 septembre au 18 novembre, 957 personnes, dont 119 femmes, ont été tuées en Ukraine, soit treize morts par jour en moyenne, a indiqué le bureau du Haut Commissaire aux droits humains des Nations unies.
Les affrontements entre combattants prorusses et armée ukrainienne, qui revendiquent tous deux le contrôle de l'est du pays, se poursuivent en effet, malgré la signature, le 5 septembre, d'un accord de cessez-le-feu à Minsk entre les deux parties.
Depuis le début du conflit, en avril, le bilan est de 4 317 morts, y compris les 298 passagers et membres de l'équipage du Boeing de Malaysian Airlines abattu en juillet, et de 9 921 blessés.
VIOLATIONS GRAVES DES DROITS HUMAINS
« Des civils continuent d'être tués, détenus illégalement, torturés et de disparaître », relève le rapport, qui dénonce des violations graves des droits humains dans les deux camps. Parmi les témoignages recueillis, un soldat ukrainien a affirmé avoir eu le bras sectionné à la hache par des rebelles parce qu'il portait un tatouage « Gloire à l'Ukraine ».
Un insurgé a affirmé de son côté que des troupes régulières lui avaient placé un sac plastique sur la tête et l'avaient battu. Selon le rapport, le nombre de personnes déplacées a également « fortement augmenté, passant de 257 489 le 18 septembre à 466 829 au 19 novembre ».
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