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Selon une étude, le joueur de jeux vidéo moyen est un homme de 31 ans inactif

Le Centre national du cinéma et de l'image animée a publié une nouvelle étude sur les joueurs français de jeux vidéo, population « plutôt masculine, jeune, inactive et parisienne ».

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Publié le 21 novembre 2014 à 10h57, modifié le 21 novembre 2014 à 18h30

Temps de Lecture 2 min.

Au Salon du jeu vidéo E3 à Los Angeles, le 11 juin.

Le Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC), qui finance une partie de la production française, a publié mardi 18 novembre une nouvelle étude sur la consommation de jeux vidéo des Français, dont un résumé illustré est en ligne ici. Celle-ci arrive à la conclusion que « la population de joueurs de jeux vidéo (tous types de jeux vidéo) est plutôt masculine, jeune, inactive et parisienne ». Au sens classique de l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), les inactifs sont « les personnes qui ne sont ni en emploi ni au chômage : jeunes de moins de 15 ans, étudiants, retraités, hommes et femmes au foyer, personnes en incapacité de travailler… ».

L'enquête a été menée en ligne par TNS Sofres entre le 13 et le 25 septembre 2014 auprès d'un échantillon représentatif de 2 800 Français. Il s'agit de l'une des plus fouillées sur un sujet, à propos duquel circulent souvent des chiffres approximatifs.

Plus d'adultes que d'enfants joueurs

Selon l'étude, 71,2 % des Français jouent aux jeux vidéo, et plus précisément 58,3 % aux jeux vidéo traditionnels (c'est-à-dire hors jeux préinstallés de type Démineur et Solitaire et hors jeux de casino). L'étude se fonde sur ces 58,3 %. C'est chez les 10-14 ans que la proportion de joueurs est le plus élevée (89,1 %), mais, en valeur absolue, les adultes sont plus nombreux à jouer que les enfants. L'étude arrive à un âge moyen de 31,5 ans, soit presque 10 ans de moins que les chiffres du Syndicat national du jeu vidéo (SNJV). 

Pourquoi un tel écart ? Parce que l'étude intègre les enfants de 6 à 10 ans (qui sont 77,4 % à jouer aux jeux vidéo). Les moins de 10 ans sont régulièrement écartés des enquêtes en raison de l'obligation légale de prendre rendez-vous avec un parent ou d'effectuer le sondage en leur présence physique, ce qui fait augmenter le coût de l'enquête. TNS Sofres et le CNC ont fait le choix d'intégrer cette classe d'âge, pour couvrir ainsi une population allant de 6 à 65 ans.

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Une légère majorité d'hommes

Autre information de l'enquête, la proportion de joueurs est plus forte chez les hommes que chez les femmes (76,7 %, contre 65,9 %). Rapportés à la population totale des joueurs, les hommes sont légèrement majoritaires (53,1 %). Diverses études industrielles donnent souvent le chiffre de 52 % de femmes.

Par ailleurs, les genres préférés des joueurs hommes sont le football (85,4 %), les jeux de tir (79,7 %) et les jeux de voiture (76 %). Les sondées donnent davantage les jeux musicaux (58,9 %), les jeux pour enfants et/ou la famille (58,3 %) et les jeux sociaux (53,4 %).

Une pratique socialement homogène

Détail intéressant, la pratique du jeu vidéo est socialement très homogène. Selon TNS Sofres, si le joueur moyen est plutôt inactif (39,6 %), 30,8 % appartiennent aux catégories socioprofessionnelles supérieures (CSP+), et 29,7 % aux CSP–. A noter par ailleurs que parmi les inactifs sont comptabilisés les enfants, qui représentent la moitié de la catégorie.

La proportion de joueurs est également plus élevée en région parisienne (73,5 %) que dans le reste de la France (70,7 %), mais l'écart demeure faible.

L'étude commandée par le CNC révèle par ailleurs qu'un joueur sur deux a une pratique quotidienne du jeu vidéo, et que l'ordinateur reste la plateforme de jeu la plus utilisée (85,4 % des joueurs), loin devant les consoles de salon (61,3 %) et les smartphones (54,5 %).

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