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Jean-Christophe Lagarde "se voit déjà en Kennedy à la française"

A la suite de son arrivée à la tête de l'UDI, les détracteurs du successeur de Jean-Louis Borloo se font entendre ce jeudi dans Libération en lui reprochant son "ambition démesurée".

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Jean-Christophe Lagarde, président de l'UDI
Jean-Christophe Lagarde, président de l'UDI © Sipa press

Tout juste élu à la tête de l'UDI après son duel centriste face à Hervé Morin, Jean-Christophe Lagarde ne s'est pas fait que des amis. Principal reproche : son ambition "démesurée", selon ses détracteurs. 

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"Il se voit déjà comme un Kennedy à la française", glisse un proche d'Hervé Morin dans Libération , quand lui se dit plutôt "pragmatique" : "Avoir de bonnes idées mais sans réseaux, sans organisation, sans parti politiques pour les porter, cela ne sert à rien", justifie le nouveau président de l'UDI. Et c'est bien la mise en pratique que lui reprochent ses détracteurs. "L'élu local Lagarde devrait faire le tri parmi ses proches, faire attention et s'interroger sur ses méthodes pour accéder au pouvoir", clame le député PS Razzy Hamadi dans Libération sans plus développer. Des accusations de clientélisme déjà largement relayées par les soutiens d'Hervé Morin , son opposant dans la lutte pour la présidence du parti centriste, qui l'accusent d'avoir "fabriqué des électeurs centristes factices grâce aux subsides d'un mécène du sud de la France", rapporte Libération. Au soir de sa défaite, le candidat Morin avait d'ailleurs estimé dans un communiqué que "les manoeuvres (...) avaient altéré la sincérité du processus". 

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Expérience professionnelle : "Quelques heures comme pion"

Une ambition qu'on lui prête depuis les prémices de sa carrière en politique, en 2001, lorsqu'il conquiert la municipalité communiste de Drancy, où il met en ballottage le maire PCF en place depuis 1959. Une victoire au retentissement national, qu'une conseillère municipale relativise : "Il s'est largement appuyé sur ce qui se faisait avant". Soit un "savant mélange de clientélisme et de communautarisme", précise Libération.

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"Pur produit de la politique", Jean-Christophe Lagarde, se voyait bien "professeur d'histoire et chercheur à l'université", raconte le quotidien. Aspiré par la politique après une licence, son seul fait d'armes dans le monde du travail reste à ce jour "quelques heures comme pion".

Source: leJDD.fr

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