Afin de permettre une meilleure prévention dans les pays pauvres des infections au papillomavirus humain (VPH), responsable de 99 % des cancers du col de l'utérus, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a émis de nouvelles recommandations, mercredi 3 décembre.
La vaccination, aujourd'hui effectuée en trois injections, pourra être réalisée en deux uniquement, tout aussi efficaces, selon l'OMS. « La combinaison d'outils plus efficaces et accessibles pour prévenir et traiter le cancer du col de l'utérus va contribuer à alléger le coût de la santé, en particulier dans les pays à bas revenus », a indiqué Nathalie Broutet, épidémiologiste.
DÉPISTAGE MOINS FRÉQUENT
Les injections pourront par ailleurs être effectuées chez les jeunes filles âgées de 9 à 13 ans, alors qu'elles sont aujourd'hui préconisées chez celles de 11 à 14 ans. Par ailleurs le dépistage à partir de 18 ans des infections au papillomavirus pourra se faire tous les cinq ans en cas de résultats négatifs, contre deux ans actuellement dans de nombreux pays.
Le Gardasil et le Cervarix, les deux vaccins commercialisés, continuent de diviser la communauté médicale, des experts ayant notamment fait le lien entre le vaccin et des cas de sclérose en plaque. En France, depuis la fin 2013, une dizaine de plaintes au pénal ont été déposées par des jeunes filles atteintes de troubles qu'elles attribuent aux injections.
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