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L'université de Montpellier-III sauve son antenne de Béziers

Anne Fraïsse, la présidente de l'université Montpellier-III, a annoncé, vendredi 29 novembre, qu'elle avait décidé de ne pas fermer le campus de Béziers, qui compte 700 étudiants.

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Publié le 02 décembre 2013 à 11h25, modifié le 02 décembre 2013 à 11h27

Temps de Lecture 1 min.

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L'antenne de Béziers de l'université Montpellier-III, le 30 septembre 2013.

« Heureux et joyeux ». C'est avec un profond soulagement que les 700 étudiants du campus universitaire de Béziers ont appris la nouvelle. Vendredi 29 novembre, dans un amphi plein à craquer, Anne Fraïsse, la présidente de l'université Montpellier-III, a annoncé qu'elle avait décidé de ne pas fermer Béziers. « Cette antenne va continuer à vivre. C'est une très bonne nouvelle et je m'en réjouis », a-t-elle déclaré sous les applaudissements.

En septembre, Mme Fraïsse avait révélé son intention de fermer ce campus pour des raisons budgétaires. Depuis, elle entretenait des relations extrêmement tendues avec Geneviève Fioraso, la ministre de l'enseignement supérieur. Jusqu'au bout, la présidente de Montpellier-III a maintenu la pression. Le 19 novembre, un conseil d'administration avait de nouveau voté la fermeture.

Au terme de longues négociations, le ministère a décidé de compenser pour toutes les universités qui en ont besoin (les deux tiers des 76 universités) le manque à gagner sur les frais d'inscription que les étudiants boursiers ne payent pas. Pour Montpellier-III, qui a fait face à une augmentation de 42 % du nombre de boursiers en cinq ans, ce manque à gagner s'élève à 1,6 million d'euros que l'Etat ne compensait jusqu'alors qu'à hauteur de 160 000 euros.

DIFFICULTÉS FINANCIÈRES

A côté des mesures d'économies prises pour un total de 1,2 million d'euros, Montpellier-III va aussi bénéficier de 280 000 euros de crédits d'investissement, de vingt créations d'emplois par an sur la période 2014-2017, et du financement de la moitié du « glissement vieillesse technicité » (GVT). Il s'agit de l'augmentation quasi mécanique de la masse salariale liée à l'ancienneté des personnels à laquelle les universités doivent faire face et qui n'est pas prise en compte par l'Etat.

C'est ce qui explique aujourd'hui en partie les difficultés financières des universités. Alors qu'elles sont en train de finaliser leur budget pour 2013, dix-neuf universités sur soixante-seize prévoient d'être déficitaires cette année. Elles étaient dix-sept un an auparavant. Quatre pourraient accuser un double déficit : Montpellier-III, Marne-la-Vallée, Le Mans et Mulhouse. Néanmoins, rien n'est figé. « L'expérience montre qu'il y a un gros écart entre prévisions et réalisations », indique Mme Fioraso.

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