France: les drones survolent Noël, mais gare au crash
Chaque année au moment des fêtes de Noël, un cadeau détrône tous les autres. Cette année ce sont les drones qui tiennent le haut du pavé. Ces appareils volants dernier cri sont convoités par les petits et les grands. Mais attention, on ne peut pas faire voler un drone comme un petit hélicoptère radiocommandé.
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Il y a plus d'un an, les drones étaient considérés comme les passe-temps de quelques passionnés ou réservés à un usage militaire. Mais en 2014, les catalogues de ces engins volants ont littéralement explosé et aujourd’hui, des particuliers achètent ces petits appareils pour un usage grand public.
Il s'agit le plus souvent de quadricoptères, c'est-à-dire d'engins à 4 hélices. Un drone se manœuvre avec une télécommande ou grâce à des applications smartphone. On en trouve à partir de 35 euros dans les magasins de jouets. Mais les plus perfectionnés peuvent atteindre plusieurs centaines d'euros et sont équipés de caméras capables d'effectuer des vidéos aériennes.
75 000 euros d'amende
Cependant, les « aéronefs télépilotés », comme les appelle la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), sont soumis à une législation très stricte. Et pour éviter de se trouver hors-la-loi, il faut tout de même respecter quelques règles.
Seuls des drones de moins de 4 kg peuvent survoler une zone peuplée et une distance de 100 mètres doit être respectée entre l'appareil et son pilote. Il est aussi interdit de survoler des zones dites sensibles - par exemple une centrale nucléaire -, ou tout simplement la ville de Paris. Un amusement qui peut donc coûter très cher : de 75 000 euros d'amende jusqu'à un an d'emprisonnement.
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