France : la dette publique grimpe à 2 031,5 milliards d'euros au troisième trimestre

Rapportée à la richesse nationale, cette dette, mesurée selon les critères de Maastricht, atteint 95,2 % du produit intérieur brut.

Source AFP

Rapportée à la richesse nationale, cette dette, mesurée selon les critères de Maastricht, atteint 95,2 % du produit intérieur brut, contre 95,1 % à la fin du deuxième trimestre.
Rapportée à la richesse nationale, cette dette, mesurée selon les critères de Maastricht, atteint 95,2 % du produit intérieur brut, contre 95,1 % à la fin du deuxième trimestre. © ISOPRESS PHOTOGRAPHE

Temps de lecture : 2 min

La dette publique de la France s'est établie à 2 031,5 milliards d'euros à la fin du troisième trimestre, en légère hausse par rapport au trimestre précédent, a annoncé mercredi l'Institut national de la statistique et des études économiques. Rapportée à la richesse nationale, cette dette, mesurée selon les critères de Maastricht, atteint 95,2 % du produit intérieur brut, contre 95,1 % à la fin du deuxième trimestre. Au cours du troisième trimestre, la dette publique brute a augmenté de 7,8 milliards d'euros, soit nettement moins qu'au cours du trimestre précédent, où elle avait grimpé de 28,7 milliards d'euros. Elle avait alors franchi pour la première fois la barre des 2 000 milliards d'euros.

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La hausse du troisième trimestre est imputable aux administrations de sécurité sociale, dont la contribution à la dette a augmenté de 12 milliards d'euros, a précisé l'Insee. Le principal mouvement vient de l'Acoss, l'organisme qui gère la trésorerie du régime général de la sécurité sociale, dont l'endettement augmente de 9,3 milliards d'euros. Celui de l'Unedic progresse par ailleurs de 1,3 milliard et celui de la Caisse d'amortissement de la dette sociale (Cades), de 800 millions, détaille l'Insee. La dette des administrations publiques locales augmente aussi légèrement, de 500 millions d'euros.

Enfin, celle de l'État recule de 4,8 milliards d'euros, la hausse de sa dette à court terme (+ 2,3 milliards) étant plus que compensée par le repli de celle à long terme (- 7,6 milliards). Le gouvernement français estime que la dette publique atteindra 95,3 % du PIB à la fin de l'année 2014, contre 92,2 % à la fin de l'année précédente. Elle devrait ensuite continuer à augmenter à 97,2 % fin 2015 et 98,0 % fin 2016, avant de refluer à 97,3 % fin 2017. La dette publique nette, qui tient compte de la trésorerie présente dans les caisses des administrations publiques, a, elle, augmenté plus fortement au cours du troisième trimestre, de 21,4 milliards, du fait principalement de la diminution de la trésorerie de l'État. Elle s'établit à 1 831,9 milliards d'euros, soit 85,8 % du PIB (contre 85,1 % au trimestre précédent - chiffre révisé).


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Commentaires (132)

  • cestdurderiendire

    Je me contenterais du chiffre derrière la virgule une fois par an, voyez je ne suis pas gourmand !

  • cametours

    Vu de l'étranger, les Français sont réputés râleurs, manifestent contre tout, souvent pour des combats d'arrière garde. Le pouvoir actuel emprunte à tour de bras pour maintenir artificiellement le train de vie de la France, engager des fonctionnaires alors qu'il y en a déjà presque deux fois plus qu'ailleurs. Et là personne ne dit rien, pas de manifestations "halte à la dette", rien. Et pourtant, les Français savent-ils que si leur pouvoir emprunte si facilement et sans payer de taux d'intérêts exorbitants, c'est uniquement parce qu'il emprunte avec la garantie des biens, de la richesse de chaque Français et que c'est eux qui vont payer un jour proche les dégâts.

  • yoyo2a

    Pour ce qui est de la dette savez-vous de combien de point du PIB elle a augmentée durant le quinquennat de Sarkozy ?

    Et de combien elle a augmentée dans la zone euro en moyenne pour comparer ?

    Et aux Etat Unis aussi ?

    De fin 2006 à fin 2011, la dette de la France a augmenté de 21, 4 points de produit intérieur brut.
    «CET ACCROISSEMENT EST QUASIMENT IDENTIQUE À CELUI DE LA DETTE DE LA ZONE EURO ET TRÈS INFÉRIEUR À LA MONTÉE EN FLÈCHE DE 40, 6 POINTS DE PIB DE LA DETTE BRITANNIQUE SUR LA MÊME PÉRIODE», note Henri Sterdyniak de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).
    Dans le même temps, les Etats-Unis ONT ALOURDI LA LEUR D'UN PEU PLUS DE 29 POINTS DE PIB.

    «ON NE PEUT PAS DIRE QUE LA DETTE A GALOPÉ PAR LA FAUTE DE SARKOZY. LA FRANCE EST VICTIME DE LA CRISE COMME TOUS LES AUTRES PAYS», résume Sterdyniak.

    «LA CRISE A ÉTÉ UN CHOC EXTRÊMEMENT VIOLENT. QUAND ON COMPARE À L'ÉTRANGER, QUE L'ON PREND EN COMPTE LA VIOLENCE DU CHOC, LA RESPONSABILITÉ DE NICOLAS SARKOZY EST MINEURE», renchérit Christian Saint-Etienne, professeur à l'Université Paris-Dauphine.
    Selon les calculs d'Henri Sterdyniak, la dette publique (C'EST-À-DIRE DE L'ETAT, DES COLLECTIVITÉS LOCALES ET DE LA SÉCURITÉ SOCIALE), aura augmenté de 620 milliards d'euros de fin 2006 à fin 2012, dont 275 PROVIENNENT DES SEULS INTÉRÊTS VERSÉS et 310 DE LA CRISE ÉCONOMIQUE.
    «Il est très difficile de dire qu'il y a une responsabilité de Nicolas Sarkozy car les 30 milliards de relance étaient tout à fait indispensables», estime Henri Sterdyniak, en référence au programme dévoilé en décembre 2008, qui alignait nouveaux investissements publics, «prime à la casse» pour l'automobile, constructions de logements...
    E24 (journal économique en ligne européen)(publié en Février 2012).

    note : Pour indication et plus de compréhension : un demi-point de PIB = 10 milliards d'euros pour la France (2000 milliards)
    - un point de PIB = 20 Milliard
    - 21, 4 points de PIB = 21, 4 X 20 = 428 Milliards.