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Près de 300 sites historiques gravement endommagés par la guerre en Syrie

L'institut des nations unies pour la formation et la recherche a recensé les dégâts portés à de nombreux monuments, dont certains sont classés au patrimoine de l'Unesco.

Le Monde avec AFP

Publié le 23 décembre 2014 à 11h17, modifié le 23 décembre 2014 à 14h37

Temps de Lecture 1 min.

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Près de 300 sites du patrimoine culturel syrien ont été détruits, endommagés ou pillés en plus de trois ans de guerre, notamment à Alep ou Palmyre, selon un rapport alarmant (au format PDF) de l'Organisation des nations unies basé sur des images satellite. « Des régions comme Alep, où le peuplement remonte à sept mille ans, Damas, le krak des Chevaliers, Rakka et Palmyre ont subi d'importants dégâts », indique mardi l'Institut des nations unies pour la formation et la recherche (Unitar).

Lire (en édition abonnés) : Article réservé à nos abonnés L'autre drame syrien

Cet institut a analysé 18 zones, où il a repéré 290 sites directement touchés. Parmi eux, 24 ont été détruits, 104 ont subi des dégâts importants, 84 ont été partiellement endommagés et 77 le sont probablement.

Sur les 18 zones citées, six sont inscrites au Patrimoine mondial de l'Unesco : les vieilles villes d'Alep, de Bosra et de Damas, les villes mortes du nord de la Syrie, le krak des Chevaliers et Palmyre.

Ainsi à Alep, l'ex-capitale économique de la Syrie ravagée par les combats entre régime et rebelles, le minaret seljoukide de la mosquée des Omeyyades (dynastie de califats arabes qui régna sur Damas de 661 à 750) datant du XIe siècle s'est effondré, et le célèbre hôtel Carlton a été pulvérisé, laissant la place à un énorme cratère, selon les images satellites.

La vieille ville d'Alep, le 21 novembre 2010.

A Palmyre, célèbre pour ses vestiges, notamment la rue à colonnade romaine ou encore les tours funéraires dans la vallée des Tombeaux, les images montrent qu'une route a été tracée à travers la nécropole, endommageant plusieurs tombeaux anciens.

SENSIBILISER L'OPINION MONDIALE

A Rome l'exposition « Syrie, splendeur et drame » présentée cet été a tenté de sensibiliser l'opinion italienne et internationale au risque d'une disparition du patrimoine culturel du pays et éviter des destructions aussi graves que celles des Bouddhas géants de Bamiyan en Afghanistan en mars 2001 ou le pillage du Musée archéologique de Bagdad en avril 2003.

A la guerre civile s'ajoute la menace que fait peser l'Etat islamique, accusé, en Irak, de destruction de sites historiques et dans le même temps de vente d'antiquités pour se financer. En Irak, l'EI qui estime que les statues sont de l'idolâtrie, a dynamité de nombreuses églises et autres monuments, sanctuaires des patrimoines chrétiens, juifs ou musulmans.

Le Monde avec AFP

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