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Angola : Les défenseurs des droits de l’homme dénoncent des « actes barbares » sur des ressortissants venus du Mali

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Elles auraient engagé une véritable « chasse aux sans-papiers » à caractère « ethnico-religieux ». Les ressortissants maliens, mauritaniens et sénégalais constituent des cibles privilégiées et sont traquées jusque dans les mosquées. Une fois dans les centres de rétention, ils n’ont accès ni à l’eau, ni à la nourriture. Pire, certaines femmes enceintes originaires du Mali et de la Guinée, nous indique-t-on, ont dû accoucher sur place.

Plusieurs organisations de défense des droits de l’homme ont dénoncé ce mardi les traitements « cruels et inhumains » commis, depuis plusieurs jours par les services de sécurité angolais sur des ressortissants africains, notamment des maliens.

L’Association Malienne des Droits de l’Homme (AMDH), l’Association Malienne des Expulsés (AME), Amnesty International-Mali (AI-Mali) et la Fédération Internationale des Ligues des droits de l’Homme (FIDH) ont conjointement publié un communiqué pour dénoncer les arrestations et détentions arbitraires qu’elles qualifient de « barbares ».

« Depuis vendredi 19 décembre 2014, plusieurs centaines de ressortissants africains dont des maliens sont violemment arrêtés dans les rues de Luanda, torturés et entassés les uns sur les autres dans des cellules exiguës d’un centre de rétention situé à 30 km de la capitale », indique le communiqué.

L’AMDH et ses organisations partenaires précisent que les autorités angolaises n’en sont pas à leur première expérience concernant de telles pratiques.

Elles auraient engagé, cette fois-ci, une véritable « chasse aux sans-papiers » à caractère « ethnico-religieux ». Les ressortissants maliens, mauritaniens et sénégalais constituent des cibles privilégiées et sont traquées jusque dans les mosquées. Une fois dans les centres de rétention, ils n’ont accès ni à l’eau, ni à la nourriture. Pire, certaines femmes enceintes originaires du Mali et de la Guinée, nous indique-t-on, ont dû accoucher sur place.

Ces organisations exhortent les autorités maliennes et africaines à mesurer « la gravité de la situation » afin d’amener les autorités angolaises à cesser les « exactions » et à respecter les instruments juridiques internationaux et régionaux.

© Par tauraco.io

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