La chute du rouble

Coup de semonce sur la dette mondiale

Par Gillian Tett, FT - Les disparités monétaires grandissantes des pays émergents, signe avant-coureur de leur difficulté à rembourser leur dette

Voici une quinzaine de jours, Claudio Borio avait demandé aux investisseurs de se réveiller et de prendre en compte la menace que constituent les écarts entre valeur des monnaies. L’économiste en chef de la Banque des règlements internationaux (BRI) a rappelé que ces dernières années, les entreprises des pays comme la Russie, la Chine, le Brésil et l’Inde se sont rapidement endettées, particulièrement en dollars. Et même si personne ne s’en souciait jusqu’à récemment, si le dollar augmentait soudainement, ce monceau de dettes pouvait produire des chocs monétaires, puisque la plus grande partie est liée à des revenus en monnaies locales.

“Malheureusement, il y a peu de données sur la taille et la localisation des disparités entre devises” a souligné M. Borio. “[Mais] nous savons que ces disparités peuvent être importantes.”

Si le dollar continuait à monter, les monnaies et les déséquilibres de financements pourraient se traduire par une augmentation de la charge de la dette, a-t-il ajouté.

Même M. Borio ne pouvait imaginer à quel [...]

Vous souhaitez lire la suite ?
Il vous reste 80% à lire - Découvrez nos offres
Essai gratuit
pour les premières 24 H
non renouvelable
0€
S'inscrire
Sans engagement
Accès 24 H
Articles illimités
Journal pdf
3€
Acheter
Sans engagement
Accès permanent
Articles illimités
Journal pdf
10€
par mois
S'abonner
Résiliable à tout moment
Déja inscrit ou abonné ? Identifiez-vous
Réutiliser cet article
Cet article est une œuvre protégée. Son utilisation donne lieu à des droits d’exploitation et de rediffusion interne et externe. Nous consulter.

1 commentaire sur “Coup de semonce sur la dette mondiale”

  1. Article assez superficiel,très alarmiste ,volontairement, alors que la situation générale est bien meilleure dans les pays émergents qu'il ne le laisse croire. A moins qu'il n'ignore que les fameux emprunts des filiales offshores sont en fait le rapatriement déguisé des profits laissés à l'étranger par les sociétés mères. Cela est tout particulièrement vrai pour les entreprises russes pour lesquelles au moins la moitié des dettes vis à vis de sociétés offshores sont artificielles. Quand aux revenus de Gazprom et de beaucoup d'autres en Russie,en Chine ou au Brésil pas besoin de lire le financial Times pour savoir qu'une grosse partie correspond à des facturations d'exportations en dollars souvent dans le cadre de contrats à long terme assez bien protégés des fluctuations à la baisse des marchés si elles ne durent pas trop longtemps.