Monde: Vous entendrez sûrement parler d’eux en 2015

Djokhar Tsarnaev

Passible de la peine de mort pour les attentats qui ont tué trois personnes et blessé 264 le 15 avril 2013 lors du marathon de Boston aux Etats-Unis, ce jeune musulman d'origine tchétchène naturalisé Américain, doit comparaître devant le tribunal fédéral de Boston à partir du 5 janvier. Trente chefs d'accusation sont retenus contre lui. Le procès, devrait durer de à deux à trois mois.

Cuba

Après l’annonce, mi-décembre, de la volonté mutuelle de la petite île caribéenne et des Etats-Unis de normaliser leurs relations diplomatiques après plus de 50 ans de brouille et un embargo américain imposé sur l'île depuis 1962, les regards vont forcément se tourner en 2015 sur les modalités du rapprochement entre les deux Etats.

Benyamin Netanyahou

Après l’annonce de la démission du gouvernement, les électeurs israéliens sont convoqués aux urnes le 17 mars pour élire une nouvelle Knesset, leur Parlement. Si 53% d'entre eux ne souhaitent pas reconduire pour un troisième mandat consécutif, le Premier ministre sortant, 34% estiment que le chef du Likoud reste le plus apte à diriger le pays, en l'absence d'alternatives crédibles, selon un sondage publié dans le quotidien Haaretz mi-décembre.

Vladimir Poutine

Après avoir été omniprésent dans l’actualité internationale en 2014, le président russe sera sans doute une grande figure de 2015. En effet, alors que le conflit dans l’est de l’Ukraine ne semble pas trouver d’issue, Vladimir Poutine continue sa confrontation avec les Occidentaux, qui menace à tout moment de basculer dans une nouvelle «guerre froide».

Ebola

L’épidémie qui ravage depuis plus d’un an maintenant l’Afrique de l’Ouest a déjà fait quatre fois plus de morts que l'ensemble des précédentes épidémies d'ebola depuis la découverte du virus en 1976 (1.590 victimes), selon les chiffres de l'OMS, et ne semble pas près d’être jugulée.

Hillary Clinton

L'ex-secrétaire d'État américaine a déclaré à plusieurs reprises qu'elle déciderait début 2015 de son éventuelle candidature à la Maison-Blanche pour l'élection présidentielle de 2016. Cependant, prise de décision ne signifie pas forcément annonce, et il se pourrait que l'épouse de l'ancien président Bill Clinton diffère encore son entrée officielle dans la course à la nomination démocrate.

L’organisation de l’Etat islamique

Le groupe djihadiste a beaucoup marqué les esprits en 2014 et va sans nul doute à nouveau faire parler de lui cette année, entre les bouleversements qu’il a provoqués au Moyen-Orient et ses conséquences, notamment la formation de la coalition menée par les Etats-Unis, et ses aspirations à une extension encore plus importante.

Nigel Farage

Le chef du Parti pour l'indépendance du Royaume-Uni (Ukip), grand vainqueur des élections européennes de 2014, pourrait de nouveau faire parler de lui lors des élections générales en Grande-Bretagne, le 7 mai. Face a lui, le Premier ministre sortant, le Conservateur David Cameron, mais aussi le leader des LibDem et vice-Premier ministre sortant, Nick Clegg, ou encore Ed Miliband, le chef du Parti travailliste.

Laurent Gbagbo

L’ancien homme fort de la Côte d’Ivoire est toujours détenu à La Haye dans l’attente de son procès devant la Cour pénale internationale (CPI), qui doit avoir lieu en 2015. L'ancien président ivoirien, arrêté le 11 avril 2011, est accusé d'avoir fomenté une campagne de violences dans le but de conserver le pouvoir, en vain, à l'issue de l'élection présidentielle de novembre 2010, qui l’avait opposé au président actuel, Alassane Ouattara. Plus de 3.000 personnes avaient été tuées durant les cinq mois qu'ont duré les violences.

La Turquie

Par sa situation géographique, le pays reste aux premières loges des violents combats entre les YPG kurdes et les djihadistes del’EI qui tentent de prendre la ville de Kobané (Syrie) depuis le 16 septembre, et de la guerre en Syrie qui dure depuis plus de 3 ans. En outre, des élections législatives sont prévues pour juin 2015. Le Parti de la justice et du développement (AKP- islamo-conservateur) du Premier ministre Ahmet Davutoglu et du président Recep Tayyip Erdogan, élu en août, détient la majorité absolue dans l'hémicycle et n’a perdu aucune élection depuis qu'il est arrivé au pouvoir en novembre 2002.