Dans le ELLE du 14 novembre 2014, un dossier de 5 pages est consacré aux "femmes ukrainiennes qui s'engagent". Parmi elles, la jeune Vita Zaverukha.

Dans le ELLE du 14 novembre 2014, un dossier de 5 pages est consacré aux "femmes ukrainiennes qui s'engagent". Parmi elles, la jeune Vita Zaverukha.

ELLE

Coup dur pour ELLE. La photo d'ouverture du reportage "Les femmes ukrainiennes s'engagent" n'était apparemment pas celle d'une simple jeune combattante. "Sveta, 19 ans", puisque c'est ainsi que la présente la légende de sa photographie, est en réalité une néo-nazie. Une erreur que des internautes n'ont pas hésité à relever, taxant la publication française de propagandiste.

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Mardi, la rédaction de ELLE a publié un communiqué de presse dans lequel elle s'excuse d'avoir mis en avant la jeune femme: "La rédaction de ELLE ainsi que les deux journalistes ayant réalisé le reportage ont été choqués d'apprendre, a posteriori, le véritable profil idéologique de cette jeune femme, et condamnent bien entendu toute idéologie prônant la xénophobie, l'antisémitisme ou l'apologie du nazisme."

"Rien ne laissait comprendre que cette jeune femme était néo-nazie"

La rédaction de ELLE a par ailleurs interverti les prénoms. La jeune femme photographiée s'appelle en fait Vita Zaverukha. A tout juste 18 ans, elle affiche sur le réseau social VK des photos et textes faisant l'apologie du nazisme.

"Une petite blonde qui parle tout doucement", écrivaient les journalistes de ELLE, loin de se douter des véritables obédiences politiques de la jeune fille. "Lors du reportage, la jeune femme incriminée, combattante du Bataillon Aidar, rencontrée le 2 octobre, sur la ligne de front près de la ville de Lougansk, aucun élément, aucun signe distinctif, aucune parole dans l'interview ne laissant comprendre ce jour-là que cette jeune femme était néo-nazie", écrit la rédaction du magazine dans son communiqué de presse.

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