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Philippe Varin devrait prendre officiellement la tête d'Areva jeudi 8 janvier, lors d'une assemblée générale des actionnaires réunie pour statuer sur le changement de structure de l'entreprise publique (conseil de surveillance et directoire vers un statut avec conseil d'administration). Cette nomination, qui était en bonne voie, est une victoire pour Laurent Fabius : le ministre des Affaires étrangères a mobilisé ses réseaux pour imposer l'ex-patron de PSA, déjà président du directoire d'Areva, alors que d'autres noms étaient envisagés par Bercy. Varin avait d'ailleurs été nommé par Laurent Fabius, représentant spécial du Quai d'Orsay pour les pays de l'Asean (Asie du Sud-Est), un marché stratégique pour Areva.
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Le nom de Varin a aussi été appuyé par Boris Vallaud, nouveau secrétaire général adjoint de l'Élysée, qui avait travaillé avec lui sur le dossier PSA lorsqu'il dirigeait le cabinet d'Arnaud Montebourg au ministère du Redressement productif.
Philippe Varin devra redresser Areva, en situation extrêmement délicate, en rapprochant la société d'EDF, dont il vient d'être nommé administrateur.
Après superphénix, concorde, EPR, la France cumule les échecs ruineux dont l'origine est toujours le lobbying inconsidér...é des réseaux d'ingénieurs des mines, ponts, polytechnique, centrale et j'en passe... Ils haient les impôts à payer mais quémandent toujours des subventions pour des projets néo-staliniens ou digne du XIX ème siècle !
Pour avoir une chance de décrocher un bon job sous Hollande il suffit d'être en echec ! Varin, un banquier qui a tout ra...té chez Peugeot ! Bravo, donc on le colle chez Areva ; alors qu'il y mettre un vrai industriel ! À quand le plongeon ?
Aucun miracle à attendre de Varin ou d'un autre, ils sont envoyés chez Areva, comme au envoie des soldats au casse-pipe,... pour rien, sinon continuer à faire croire au bon peuple, d'une incommensurable naïveté, que l'électronucléaire a encore un avenir. Au niveau mondial en six petites années seulement il est passé de 17% à moins de 9% de la fourniture d'électricité, et la chute s'accélère, et même en France il régresse déjà. Hollande n'a pas pris de grands risques en annonçant son intention de ramener à 50 % la part du nucléaire en France dans le "mix" électrique d'ici 2025. On y allait directement dans tous les cas de figure, pour des raisons financières, et même avant cette date symbolique annoncée par Hollande, qui ne faisait ainsi que préparer les esprits aux réalités. La puissance électrique (pas la production) déjà installée en France en renouvelables, même hors hydroélectricité, était déjà, à fin 2014, de presque 25% de celle du nucléaire, soit plus de 14. 000MW en renouvelables contre encore 63. 500 en nucléaire. On comprend mieux ainsi pourquoi la CSPE augmente, c'est parce que la production d'électricité des renouvelables augmente et EDF nous vend, sans trop le reconnaître, de plus en plus d'électricité issue des renouvelables, installés à l'étranger, Allemagne surtout, parce qu'elle est moins onéreuse, tout simplement. Par contre en presque huit années de travaux, et plus de 6 milliards d'euros balancés dans ce projet absurde, l'EPR de Flamanville n'a pas encore produit un seul petit kilowattheure, et n'est pas prêt d'en produire.
Areva s'est déjà ruinée avec celui qu'elle tentait d'assembler, en Finlande, et même les chinois annoncent du retard pour les leurs... Erreurs de conceptions dès le départ, le CEA n'était pas à la hauteur, exactement comme pour Superphénix et toujours à cause de ce damné plutonium... Après Concorde, le TGV, Superphénix et maintenant l'EPR, la France, collectionne les échecs coûteux, exactement depuis... , De Gaulle...