Cambadélis met en garde contre une "pâtée" en mars
L'EXPRESSO POLITIQUE - LeJDD.fr vous propose un condensé de l'info politique de mercredi matin.

La mise en garde
Jean-Christophe Cambadélis a regretté une "posture" de Cécile Duflot sur la loi Macron. "C'est une formule agressive que je ne comprends pas", a-t-il commenté sur RTL. Pour le premier secrétaire du Parti socialiste "la gauche et les écologistes devraient se tendre la main. (...) Nous avons des élections départementales, on sait très bien que si nous sommes divisés, socialistes, écologistes et communistes, nous allons prendre tous la pâtée". "Je ne suis pas écologiste, mais je ne crois pas qu'il soit bon de séparer les écologistes entre les pro-Mélenchon et les pro-Hollande", a-t-il poursuivi.
C'est sa réponse à la tribune de Cécile Duflot dans le JDD, qui dénonçait à travers la loi Macron "un grand bond en arrière". Dans une interview aux Echos , le ministre de l'Economie répond par l'amusement. "Cécile Duflot me fait penser à Woody Allen?: 'Ma réponse est non… Mais quelle est la question?'", glisse Emmanuel Macron. Avant d'expliquer : "En relisant le projet de loi, elle découvrira que ses craintes ne sont pas fondées."
Le rapprochement de l'écologiste avec le réalisateur a en tout cas inspiré l'auteur des "#CroisonsLes", Guillaume TC :
Macron : «Cécile Duflot me fait penser à Woody Allen». Ah ? #CroisonsLes ! ;) pic.twitter.com/RxEg2DUbx5
— GuillaumeTC (@GuillaumeTC) January 7, 2015
Relire la tribune de Cécile Duflot dans le JDD: "Mettre en échec la loi Macron est un devoir"
L'avisAlors que Le Figaro rapporte que la France n'est donc plus la cinquième puissance économique de la planète, Jean-Christophe Cambadélis a dénoncé des "résultats dopés". Selon lui, l'Angleterre passe devant la France grâce à la situation la livre sterling et l'inflation. Sur RTL, il a parlé d'une "guéguerre qui fascine les médias".
Nicolas Sarkozy n'a apparemment pas apprécié la discrétion des ténors de l'UMP dans les médias lors des fêtes de fin d'année. Il l'a fait savoir lundi à "l'état-major du parti", raconte Le Parisien. "Vous êtes où? On vous entend pas, alors qu'il y a franchement à dire sur Hollande!" Le message est passé. Depuis mardi, les pontes de l'UMP sont de retour dans les matinales (Luc Chatel, Nathalie Kosciusko-Morizet, Brice Hortefeux). Effet direct ou non, Alain Juppé et François Fillon ont eux aussi fait leur rentrée ce mercredi.
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Les conditions(BFM TV)
François Fillon ne "condamne pas" la loi Macron estimant qu'"il y a des mesures qui vont dans le bon sens". Sur BFM TV , il a proposé "cinq ou six amendements" qui conditionnent son vote : "sortir des 35 heures, introduire un contrat de travail à droit progressif, dégressivité de l'indemnisation du chômage, augmentation des seuils sociaux et baisse du coût de l'apprentissage".
Lire aussi : Le député UMP Thierry Mariani "risque" de voter pour la loi Macron
La position"Il n'est pas question de tomber dans un marchandage sur le nombre de dimanches travaillés à autoriser", a insisté Emmanuel Macron dans Les Echos . "Le premier objectif de la loi est d'ouvrir là où l'on est sûr que cela crée de l'emploi et de l'activité sans générer des effets de reports, et où des contreparties auront été négociées par un accord entre partenaires sociaux: les zones touristiques internationales et les grandes gares", ajoute-t-il en rappelantque la décision d'ouvrir revient au maire. Pour lui, sa loi va créer des dizaines de milliers d'emploiset "montrer que la France est de retour et qu'elle se réforme!"
La crainteJean-Claude Mailly, numéro un de Force ouvrière, a déploré mercredi la "crise profonde" qui secoue la CGT, dont le secrétaire général, Thierry Lepaon, est sur la sellette , estimant qu'elle "rejaillissait" sur le syndicalisme en général. "Il suffit d'entendre les commentaires, 'les syndicats c'est comme les partis politiques, etc.'", a-t-il ajouté sur iTélé, assurant ne pas se réjouir de la situation de son homologue. Concernant la situation de la CGT, Jean-Claude Mailly "ne trouve pas ça bon". "Quand le bureau confédéral remet son mandat en jeu, cela veut dire qu'il y a une crise qui est profonde, donc il faudrait qu'ils en sortent le plus rapidement possible". Il a néanmoins estimé qu'il s'agissait d'un "problème spécifique" à la CGT, ne reflétant pas une crise du syndicalisme en France.
Source: leJDD.fr

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