Diane Kruger toute nue au cinéma : « Il faut savoir s’abandonner complètement »

Plus d'une cinquantaine de chefs d'Etat ont défilé à Paris, contre le terrorisme et en soutien aux victimes des attentats commis à Paris la semaine dernière, de quoi donner des migraines au protocole.
La place de chacun avait été définie très strictement. En fonction de l’ordre protocolaire –un savant mélange de rôle (chef d’Etat, chef de gouvernement, roi, ministres…), de nombre de mandats, etc…-, chacun s’était vu assigner une place. François Hollande est donc encadré à sa gauche par la chancelière allemande Angela Merkel , située juste à côté du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et, à sa droite, par le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, lui même situé à côté du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou. Au deuxième rang se tiennent les gardes du corps de ces chefs d’Etat et de gouvernement. Et juste derrière, on distingue, entre autres, le Premier ministre Manuel Valls et l’ancien président Nicolas Sarkozy, son épouse accrochée à son bras, mais en retrait, juste derrière lui. Nicolas Sarkozy s’est entretenu en tête à tête 45 minutes avec le président de la République François Hollande jeudi après-midi.
En une poignée de secondes, sous l’œil des caméras du monde entier, il progresse dans les rangs. Propulsé par la cohue, Nicolas Sarkozy se retrouve entre le président malien et le premier ministre israélien. L’ancien chef d’Etat n’est alors séparé que d’une personne de François Hollande. Il apparaît au même rang que les 44 chefs d’Etat et de gouvernement présents. Mais au moment de la minute de silence, le rang s’est reformé, dans l’ordre protocolaire choisi, pour une photo historique.