L'humoriste controversé Dieudonné le 13 décembre 2013, arrive au tribunal de Paris

L'humoriste controversé Dieudonné le 13 décembre 2013, arrive au tribunal de Paris

afp.com/Joel Saget

Il avait annoncé la veille qu'il participerait à la Marche républicaine. Dieudonné y est allé de son petit commentaire polémique sur sa page Facebook dimanche soir en rentrant du rassemblement.

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"Sachez que ce soir, en ce qui me concerne, Je me sens CharlieCoulibaly."

Les propos ont très vite fait réagir. Sur Twitter, d'abord, où de nombreux internautes ont réclamé le signalement de la vidéo, pour qu'elle soit retirée de Facebook. Au sommet de l'Etat, ensuite, où le Premier ministre Manuel Valls a notamment appelé à "ne pas confondre la liberté d'expression et l'antisémitisme", tandis que le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve s'est fendu d'une déclaration.

La déclaration de Bernard Cazeneuve:

Peu compris de ses propres fans

Ses fans ont, eux, réagi diversement. "Je t'adore, Dieudo, écrit l'un d'eux. Mais là, t'es pas drôle." D'autres tentent l'explication de texte: "Faut comprendre ce quil veut dire, ouvre ton esprit ne reste pas bloqué sur charlie ... Lui il l' a toujours été, mais aux yeux du gouvernement c'est Coulibaly,,, D'où l'association charlie coulibaly." Mais sur cette page habituellement très soudée autour du provocateur, les réactions semblent pour une fois majoritairement en sa défaveur.

Moins d'une heure après la parution du statut, la page n'était plus en ligne, mais Dieudonné continuait de tweeter son statut.

"Vous n'êtes plus Charlie?" raillait un de ses adeptes sur la page Facebook de L'Express, tentant de faire un parallèle entre les provocations à des fins politiques de Dieudonné et l'humour aussi très provocateur des caricaturistes de Charlie Hebdo.

D'autres ont rappelé qu'il s'agissait moins, dans ce cas, de liberté d'expression que d'apologie du terrorisme. Justement, le parquet de Paris, annonce RTL ce lundi matin, va ouvrir une enquête pour "apologie du terrorisme".


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