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UMP : Bruno Le Maire agace Nicolas Sarkozy

L’ancien candidat à la présidence de l’UMP souhaite que la France prenne ses distances avec le Qatar.

Christine Ollivier , Mis à jour le
Nicolas Sarkozy et Bruno Le Maire au siège de l'UMP.
Nicolas Sarkozy et Bruno Le Maire au siège de l'UMP. © Reuters

"C’est ça, arrêtons tout contact avec les pays arabes. Ce sera un progrès!" Dans l’entourage de Nicolas Sarkozy , on ne cachait guère samedi un vif agacement après les propos tenus par Bruno le Maire, réclamant dans Le Parisien une révision des rapports diplomatiques de la France avec les pays qui "soutiendraient, parraineraient, financeraient ou subventionneraient des filières ou des discours terroristes". Visés par l’ancien candidat à la présidence de l’UMP : l’Arabie saoudite, le Yémen, mais aussi le Qatar. Suivez son regard… Lundi, Nicolas Sarkozy ne défendait-il pas sur RTL le Qatar, "pays ami de la France"? 

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Une insolence assumée par Bruno Le Maire, qui a présenté vendredi soir ses vœux pour 2015 à Evreux. L’événement, qui devait lui permettre de lancer l’année après un mois de diète médiatique, a été éclipsé par les attentats qui ont endeuillé la France. Plus que jamais l’ancien ministre UMP veut "tout changer". Il dénonce un chômage massif, des jeunes sans avenir, un "ascenseur social qui ne fonctionne plus" et une classe politique qui "défend ses privilèges et son pré-carré" : "Cela fait 30 ans qu’on accepte ça!". Et d’ajouter : "'C’est pas grave!', dit-on. Mais à un moment donné, si, c’est grave. Il faut prendre des décisions qui s’imposent depuis des années et qu’on n’a pas le courage de prendre".

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"Une occasion historique de dynamiter un système qui ne marche plus"

Pour Bruno Le Maire, les récents événements sont "une occasion historique de dynamiter un système qui ne marche plus". Mais il n’y croit guère : "Je ne donne pas de chèque en blanc à Hollande". Désormais, "il ne s’agit pas de gérer, mais de prendre des décisions". Et parce qu’"on ne peut pas se résigner à la petite politique qui ne change rien", il ne votera pas la loi Macron, ce texte qui "défend un modèle du passé".

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Il a beau assurer qu’il ne se sent "pas encore tout à fait prêt" pour une candidature à la primaire UMP de 2016, Bruno Le Maire est déjà en campagne. Au rythme de deux déplacements par semaine, il continuera en 2015 son tour de France. Il sera mercredi et jeudi au Forum économique de Davos.

Source: JDD papier

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