Chacun de vos clics pollue l’atmosphère
A l’échelle individuelle, les chiffres paraissent minimes. Mais tant de mails, tweets et SMS sont envoyés chaque jour à travers le monde que leur taux d’émissions globales en devient préoccupant. Les chercheurs du Centre for Energy-Efficient Telecommunications (CEET) et des laboratoires Bell ont ainsi montré que les technologies de l’information et de la communication (qui englobent internet, les vidéos, les fichiers sonores et autres services dans le cloud) produiraient plus de 830 millions de tonnes de CO2 chaque année. Cela représente 2 % des émissions globales du principal gaz à effet de serre. Des chiffres qui équivalent déjà à ceux des émissions de l’industrie aérienne, et qui devraient doubler d’ici 2020…
Selon le site Futurasciences, la principale source d’augmentation des émissions est liée à l’utilisation croissante des serveurs informatiques. Google, par exemple, en utilise 900.000 pour ses activités sur la planète. La faute également au cloud computing (stockage des données sur le réseau et non pas dans le poste de travail) et à la multiplication des services en ligne.
Que faire pour limiter un tel impact environnemental ? En 2010, Greenpeace appelait déjà les constructeurs high-tech à développer des serveurs de traitement de données plus respectueux de l’environnement, grâce à l’utilisation des énergies renouvelables plutôt que le recours au charbon.
Vous aussi, vous pouvez réduire ces émissions de CO2 à votre échelle. Une démarche qui commence au bureau : en France, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) a en effet estimé que « réduire de 10 % l’envoi de courriels incluant systématiquement son responsable et un de ses collègues au sein d’une entreprise de cent personnes permet un gain d’environ une tonne équivalent CO2 sur l’année