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Un prince saoudien qui avait tué 2 000 oiseaux protégés au Pakistan revient chasser

L'an dernier, le prince Fahd Ben Sultan Ben Abdulaziz avait tué des outardes houbara, un petit échassier menacé d'extinction à l'état sauvage et dont la chasse est en principe interdite au Pakistan.

Le Monde.fr avec AFP

Publié le 02 février 2015 à 17h32, modifié le 02 février 2015 à 18h19

Temps de Lecture 1 min.

Un faucon chasse une outarde lors d'une compétition de fauconnerie à Abou Dhabi, le 9 décembre 2014.

Les défenseurs de l'environnement s'étranglent. Un riche prince saoudien amateur de chasse au faucon et grand décimateur d'outardes houbara est attendu dans les prochains jours dans le désert du Baloutchistan, au Pakistan. L'an dernier, Fahd Ben Sultan Ben Abdulaziz avait tué 2 000 de ces petits échassiers dont la chasse est en principe interdite dans le pays.

Islamabad émet des permis spéciaux autorisant de riches VIP à les chasser mais avec une limite maximale de cent en dix jours, notamment pour les fauconniers du Golfe, qui en sont très amateurs. Le large dépassement de cette limite par le prince avait été critiqué par des fonctionnaires locaux, mais discrètement et sous couvert d'anonymat.

Le matériel du prince, notamment des faucons spécialement dressés pour abattre les outardes houbara, est arrivé dimanche du Golfe à bord d'un avion C-130, a indiqué lundi à l'AFP Saifullah Zehri, un responsable chargé de la protection de la faune de la région du désert de Yak Much, où est prévue la chasse princière.

PARTIES DE CHASSE POUR VIP

L'outarde houbara vit dans la steppe et les zones semi-désertiques. Les fauconniers arabes sont considérés comme la principale menace pour cette espèce, en sus de la dégradation de leur environnement.

L'Arabie saoudite est l'un des plus important bailleurs de fonds du Pakistan, qui déroule régulièrement le tapis rouge pour ses dirigeants. Mais cette influence est parfois critiquée dans le pays, notamment dans les cercles libéraux qui accusent les Saoudiens de favoriser l'islamisme, notamment par le financement d'écoles coraniques rigoristes.

Le Baloutchistan est régulièrement le théâtre d'attentats de groupes islamistes et sécessionnistes et de diverses activités de groupes criminels et mafieux. Mais il abrite également des zones sécurisées par les autorités où des VIP peuvent chasser en toute liberté et sécurité.

Lire : Des dromadaires, des gazelles et des émirs

Le Monde.fr avec AFP

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