Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Macron renonce au dispositif tarifaire pour les professions du droit

Le ministre de l'économie a considéré lundi s'être « trompé » au sujet du dispositif d'encadrement des tarifs des professions juridiques prévu dans son projet de loi.

Le Monde.fr avec AFP

Publié le 02 février 2015 à 17h46, modifié le 02 février 2015 à 18h33

Temps de Lecture 1 min.

Emmanuel Macron, ministre de l'économie, le 29 janvier.

Emmanuel Macron recule. Lundi 2 février, le ministre de l'économie a considéré s'être « trompé » et a accepté de modifier le dispositif d'encadrement des tarifs des professions du droit, prévu initialement dans son projet de loi. « Ma résistance a conduit à un système compliqué », et ce dispositif de « corridor tarifaire » devrait être révisé, a-t-il déclaré à l'Assemblée nationale. Cette décision correspond à une demande des notaires.

Lire (édition abonnés) : Article réservé à nos abonnés Loi Macron : l’intense lobbying des professions réglementées

M. Macron plaidait initialement pour une part de tarifs variables pour les notaires, huissiers et mandataires judiciaires notamment, afin de « permettre à de jeunes professionnels de s'installer » et de faire jouer la « concurrence »

UN AMENDEMENT DANS LA SOIRÉE

Le texte du ministre de l'économie a provoqué un vif mécontentement parmi les professions juridiques réglementées. Philippe Gosselin, député UMP de la Manche, avait notamment qualifié en janvier cette mesure de « corridor de la mort », estimant qu'elle allait fragiliser les professions concernées. Sur le corridor tarifaire, « je proposerai d'y revenir parce que c'est un élément de complexité », a précisé le ministre de l'économie.

En revanche, ce projet de loi va permettre « la transparence sur les tarifs et sur la remise, qui existe aujourd'hui en pratique sur des tarifs opaques », a expliqué le locataire de Bercy. Un amendement en ce sens doit être présenté dans la soirée à l'Assemblée, qui examine le projet de loi « pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques ».

Emmanuel Macron a par ailleurs révélé à l'Assemblée nationale avoir reçu « des menaces de mort de certains officiers publics ministériels » hostiles à sa loi, et qu'il avait porté plainte. Reprochant à des représentants des professions réglementées du droit « d'agiter les peurs » autour de sa réforme, le ministre a estimé que cela n'était « pas à la hauteur du débat »

Lire aussi notre décryptage : Ce que prévoit (ou pas) la future loi Macron

Le Monde.fr avec AFP

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner

Voir les contributions

Réutiliser ce contenu

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.