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Copé mis en examen pour « abus de confiance » dans l'enquête sur les pénalités de Sarkozy

L'ancien président de l'UMP était entendu par les juges financiers enquêtant sur le paiement par son parti des pénalités infligées à Nicolas Sarkozy après le rejet de ses comptes de campagne.

Le Monde.fr avec AFP

Publié le 03 février 2015 à 10h28, modifié le 03 février 2015 à 18h22

Temps de Lecture 2 min.

L'essentiel

  • Une enquête a été ouverte concernant le règlement par l'UMP de la sanction financière contre Nicolas Sarkozy liée au dépassement du plafond de dépenses de sa campagne présidentielle de 2012.
  • Il s'agit de la seconde mise en examen dans ce dossier, après celle en décembre de l'ex-trésorière de l'UMP Catherine Vautrin, également pour « abus de confiance ».

Entendu par les juges financiers dans la matinée, l'ex-patron de l'UMP Jean-François Copé a été mis en examen mardi 3 février pour « abus de confiance » dans l'enquête sur le paiement par son parti des pénalités qui avaient été infligées à Nicolas Sarkozy après la présidentielle de 2012. Il s'agit de la seconde mise en examen dans ce dossier, après celle en décembre de l'ex-trésorière de l'UMP Catherine Vautrin, également pour « abus de confiance ».

« M. Copé a pleinement assumé la prise en charge par l'UMP des conséquences financières de la décision du Conseil constitutionnel à la suite du Sarkothon, a déclaré Me Hervé Temime, l'un de ses défenseurs. Nous sommes en parfait désaccord avec les magistrats instructeurs [sur le fait] que le paiement de ces sommes constituerait un abus de confiance. » L'honnêteté de M. Copé, selon ses avocats, n'est « nullement » en cause malgré sa mise en examen.

Le Conseil constitutionnel avait rejeté en 2012 les comptes de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy pour « dépassement du plafond autorisé ». Conformément au code électoral, l'ancien candidat à la présidentielle s'était vu infliger, à titre personnel, plus de 400 000 euros de pénalités. Une somme payée finalement à sa place par l'UMP, en novembre 2013, avec l'aval de Bercy pour l'encaissement du chèque.

La prise en charge de ces pénalités avait notamment été décidée après un avis juridique favorable de Me Philippe Blanchetier, qui avait auparavant représenté Nicolas Sarkozy devant la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques. 

SIGNALEMENT AU PARQUET DE PARIS

En juin 2014, la direction du parti a changé. Son président d'alors, Jean-François Copé, empêtré dans l'affaire Bygmalion, est contraint de céder sa place à une direction collégiale. Ce sont alors les commissaires aux comptes, chargés de certifier les comptes du parti, qui jugent que Me Blanchetier était en situation de conflit d'intérêts en demandant au parti de régler l'amende de M. Sarkozy. Ils décident de faire un signalement au parquet de Paris le 1er juillet, entraînant l'ouverture d'une enquête préliminaire pour « abus de confiance », « complicité » et « recel ». L'avocat a été placé sous le statut de témoin assisté dans cette enquête.

Nicolas Sarkozy a finalement remboursé les 363 615 euros que le parti avait déboursés à sa place en décembre 2014. En réglant la somme, il espérait mettre fin à cette polémique et à celle sur la validité du paiement par l'UMP de l'amende.

Néanmoins, le fait de rembourser cette somme ne change pas la donne judiciaire, puisque l'infraction est constituée par le fait que l'UMP a payé à la place de M. Sarkozy, que ce dernier la rembourse ou non par la suite. Le 4 décembre, trois jours après le remboursement par Nicolas Sarkozy, l'ex-trésorière du parti Catherine Vautrin a été mise en examen.

Les Décodeurs

Naviguez dans les affaires Sarkozy

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Affaire Karachi

Karachi
  • Date des faits présumés : 1995
  • Nicolas Sarkozy pourrait être inquiété
  • Type d'affaire : Financement,justice
  • Motifs de l'enquête : Financement & violation du secret de l'enquête et de l'instruction et violation du secret professionnel

Résumé de l'affaire :

A l'approche des élections de 1995, le gouvernement d'Edouard Balladur, dont Nicolas Sarkozy était ministre du budget, aurait accordé des commissions faramineuses lors de ventes d'armes au Pakistan et à l'Arabie saoudite. En échange, des intermédiaires (imposés dans la négociation de ces contrats par le premier ministre et son ministre de la défense François Léotard) auraient rétrocédé une partie des sommes perçues pour financer la campagne présidentielle de M. Balladur, dont M. Sarkozy était porte-parole. Une enquête est par ailleurs ouverte pour "violation du secret de l'enquête et de l'instruction et violation du secret professionnel" après un communiqué de l'Elysée fin 2011 assurant que le nom de M. Sarkozy "n'apparaît dans aucun des éléments du dossier". Or ni le chef de l'Etat ni la présidence ne sont censés avoir accès aux pièces figurant dans un dossier d'instruction.

De quoi Nicolas Sarkozy est accusé :

Si son nom revient de nombreuses fois dans la procédure, Nicolas Sarkozy n'est pour l'instant pas inquiété dans cette affaire. L'enquête a confirmé que M. Sarkozy avait donné son aval à la conclusion des contrats et la rémunération des intermédiaires, même s'il y était, dans un premier temps, farouchement opposé. Cela pourrait lui être reproché. Mais rien ne prouve qu'il ait eu connaissance du fait que ces contrats mirobolants généraient des rétrocommissions.
Dans l'enquête ouverte pour violation du secret de l'instruction, M. Sarkozy n'est pas le signataire du communiqué incriminé. Il ne devrait donc pas être poursuivi.

Où en est l'affaire :

En juin 2014, six personnes ont été renvoyées en correctionnelle dans le cadre de cette affaire, principalement pour "abus de biens sociaux, complicité et recel" tandis que la Cour de justice de la République (CJR) était saisie des cas d'Edouard Balladur et de François Léotard.
Les juges ont estimé qu'il appartenait à la CJR, seule compétente pour juger des ministres, de choisir le statut – témoin, témoin assisté ou mis en examen – sous lequel elle souhaitera interroger Nicolas Sarkozy. Sur la base des éléments du dossier, une mise en examen – et a fortiori une condamnation – de M. Sarkozy paraît très improbable.
L'enquête pour "violation du secret de l'instruction" est toujours en cours et personne n'est poursuivi pour le moment.

Pour en savoir plus :
Comprendre l'affaire de Karachi en trois minutes, si vous avez raté un épisode et Nicolas Sarkozy n'est pas tiré d'affaire"

Bettencourt

Bettencourt
  • Date des faits présumés : 2005-2012
  • Nicolas Sarkozy est hors de cause
  • Type d'affaire : Financement
  • Motifs de l'enquête : Abus de faiblesse, trafic d'influence et recel

Résumé de l'affaire :

Des enregistrements clandestins pratiqués par leur majordome révèlent notamment que les milliardaires André et Liliane Bettencourt auraient donné des enveloppes d'argent liquide à plusieurs personnalités politiques de droite. De son côté, Mme Bettencourt aurait obtenu des arrangements de l'administration fiscale, alors dirigée par Eric Woerth. Or l'épouse de M. Woerth travaille dans une société qui gère la fortune de Mme Bettencourt. Or, le ministre Woerth avait remis une Légion d'honneur à Patrice de Maistre, homme de confiance de Liliane Bettencourt. En marge de cette affaire principale, le procureur Philippe Courroye ordonné l'examen des communications sur téléphone mobile des journalistes du Monde qui travaillent sur ce dossier.

De quoi Nicolas Sarkozy est accusé :

Quelques mois après avoir été mis en examen en mars 2013 pour "abus de faiblesse", Nicolas Sarkozy a finalement bénéficié d'un non-lieu en octobre de la même année. Les juges d'instruction ont estimé qu'ils ne disposaient pas d'assez d'éléments pour mettre en examen l'ancien chef de l'Etat, comme l'ont été certains de ses proches (l'ex-ministre Eric Woerth, l'homme d'affaires Stéphane Courbit, etc.).

Où en est l'affaire :

Eric Woerth a été mis en examen en février 2012 pour "trafic d'influence passif". Il est soupçonné d'être intervenu dans la remise de la Légion d'honneur à Patrice de Maistre en échange de l'embauche de sa femme dans la société qui gère la fortune de Mme Bettencourt. Il est également poursuivi pour "abus de faiblesse" envers la milliardaire de 91 ans, volet pour lequel il comparaîtra devant le tribunal correctionnel avec dix autres personnes, malgré le non-lieu requis du parquet de Bordeaux, ainsi que pour "recel" dans la partie concernant un éventuel "trafic d'influence".

Pour en savoir plus :
Affaire Bettencourt : pourquoi Nicolas Sarkozy n'ira pas au procès
Un non-lieu pour Nicolas Sarkozy malgré son "comportement abusif"

Arbitrage Tapie

Arbitrage Tapie
  • Date des faits présumés : 2007-2008
  • Nicolas Sarkozy pourrait être inquiété
  • Type d'affaire : Finance
  • Motifs de l'enquête : Soupçons de pression

Résumé de l'affaire :

En 2008, Bernard Tapie a perçu 405 millions d'euros de l'Etat après qu'un arbitrage privé – et controversé – a reconnu les torts du Crédit lyonnais dans la vente d'Adidas, qui appartenait à l'homme d'affaires. Ce dernier, ainsi que trois autres personnes, a été mis en examen pour "escroquerie en bande organisée", tandis que la ministre de l'économie d'alors, Christine Lagarde, a été de son côté mise en examen pour "négligence".

De quoi Nicolas Sarkozy est accusé :

Nicolas Sarkozy est soupçonné d'avoir fait pression sur Christine Lagarde pour obtenir un arbitrage favorable à Bernard Tapie, qu'il souhaitait remercier de son soutien lors de la campagne de 2007. Mme Lagarde a toutefois toujours soutenu qu'elle n'avait pas agi sur ordre de l'ancien président. Selon nos informations, il semble que Nicolas Sarkozy, très proche de Bernard Tapie qu'il a reçu plusieurs fois à l'Elysée, ait joué un rôle moteur dans le processus ayant abouti à la procédure d'arbitrage. Stéphane Richard, l'ancien chef de cabinet de Christine Lagarde – mis en examen pour "escroquerie en bande organisée" – a indiqué aux enquêteurs que M. Tapie avait participé à une réunion à l'Elysée destinée à mettre en place la procédure d'arbitrage.

Où en est l'affaire :

L'enquête est toujours en cours. Pour le moment, il n'y a pas d'échéance concernant Nicolas Sarkozy. Il y a peu de chances qu'il soit inquiété car il bénéficie à partir de mai 2007 de l'immunité présidentielle.

Pour en savoir plus :
L'affaire Tapie-Crédit lyonnais, si vous avez manqué un épisode
Les liens privilégiés entre Nicolas Sarkozy et Bernard Tapie

Kazakhstan

Kazakhstan
  • Date des faits présumés : 2010-2011
  • Nicolas Sarkozy pourrait être inquiété
  • Type d'affaire : Finance
  • Motifs de l'enquête : Soupçons de pression

Résumé de l'affaire :

Deux juges d'instruction s'intéressent aux dessous de contrats signés en 2010 entre la France et le Kazakhstan, pour près de 2 milliards d’euros. Ces marchés, qui comprennent la fabrication de 45 hélicoptères par Eurocopter, sont susceptibles d’avoir donné lieu au versement en France de rétrocommissions.

De quoi Nicolas Sarkozy est accusé :

Nicolas Sarkozy est soupçonné d’avoir fait pression en 2011 sur le Sénat belge, à la demande du président kazakh, afin d’adoucir le sort judiciaire de trois oligarques d’origine kazakhe poursuivis en Belgique, et de permettre la conclusion de ces mirifiques contrats. L'un de ses anciens conseillers à l'Elysée est également suspecté d'avoir touché des pots-de-vin.

Où en est l'affaire :

L'affaire n'en est qu'à ses débuts. Deux intermédiaires et une avocate niçoise, suspectés d’avoir permis le versement d’importantes rétrocommissions, ont été mis en examen en septembre 2014.

Pour en savoir plus :
Les hélicoptères du Kazakhstan, l’affaire d’Etat qui inquiète Sarkozy

Sondages de l'Elysée

Sondages de l'Elysée
  • Date des faits présumés : 2007-2012
  • Nicolas Sarkozy est hors de cause
  • Type d'affaire : Politique
  • Motifs de l'enquête : Favoritisme, détournements de fonds publics, complicité et recel de ces délits

Résumé de l'affaire :

Sous la présidence de Nicolas Sarkozy, l'Elysée est soupçonné d'avoir passé plusieurs marchés de manière irrégulière pour la fourniture de sondages, contractés auprès des sociétés de deux conseillers du président, Patrick Buisson et Pierre Giacometti. L'affaire a connu de très nombreux rebondissements judiciaires.

De quoi Nicolas Sarkozy est accusé :

Nicolas Sarkozy bénéficie de l'immunité présidentielle, de même que les membres de son cabinet, même si cette immunité étendue pose question.

Où en est l'affaire :

Une enquête est toujours en cours sur les conditions d'attribution de ces marchés. La justice a découvert également que Patrick Buisson avait effectué clandestinement des enregistrements de nombreuses réunions confidentielles avec Nicolas Sarkozy

Pour en savoir plus :
L'interminable saga des sondages de l'Elysée
Sondages de l'Elysée : les juges sur la piste des bandes

Bygmalion

Bygmalion
  • Date des faits présumés : 2012
  • Nicolas Sarkozy pourrait être inquiété
  • Type d'affaire : Financement
  • Motifs de l'enquête : Abus de confiance et financement illégal de campagne électorale

Résumé de l'affaire :

L'UMP et l'agence de communication Bygmalion sont soupçonnées d'avoir établi des fausses factures pendant la campagne présidentielle de 2012 pour cacher un dépassement de 18,5 millions d'euros du plafond légal des dépenses électorales.

De quoi Nicolas Sarkozy est accusé :

Bien qu'il persiste à répéter qu'il n'a jamais eu connaissance du système de fausse facturation et qu'il n'a appris le nom de Bygmalion qu'après la campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy serait désormais directement dans le collimateur des enquêteurs avec l'ajout de l'infraction de "financement illégal de campagne électorale", qui vise le candidat lui-même.

Où en est l'affaire :

Une information judiciaire est en cours. Trois anciens cadres de l'UMP ont été mis en examen pour "abus de confiance et "faux et usage de faux" : Eric Cesari, ex-directeur général du parti et très proche de Nicolas Sarkozy, Fabienne Liadzé, ancienne directrice financière, et Pierre Chassat, ex-directeur de la communication. Trois anciens responsables de Bygmalion sont poursuivis pour le seul motif de "faux et usage de faux" : les cofondateurs Bastien Millot et Guy Alvès ainsi que Franck Attal, ex-patron de la filiale événementielle Event & Cie.

Pour en savoir plus :
Affaire Bygmalion : Nicolas Sarkozy directement menacé
L'affaire Bygmalion, si vous avez raté un épisode
Les protagonistes de l'affaire Bygmalion-UMP

Ecoutes/trafic d'influence

Ecoutes/trafic d'influence
  • Date des faits présumés : 2013-2014
  • Nicolas Sarkozy pourrait être inquiété
  • Type d'affaire : Justice
  • Motifs de l'enquête : Corruption active et recel de violation du secret professionnel

Résumé de l'affaire :

Alors qu'il est en attente d'une décision cruciale de la justice concernant la possibilité d'utiliser ses agendas présidentiels dans plusieurs affaires (Tapie, Karachi), Nicolas Sarkozy est soupçonné d'avoir cherché, via son avocat Me Thierry Herzog, à influencer un juge, Gilbert Azibert, pour se renseigner sur le sens de leur décision, en échange d'une aide pour obtenir un poste à Monaco. Les juges ont placé sur écoute Nicolas Sarkozy et découvert à cette occasion qu'il utilisait un second téléphone portable, au nom de "Paul Bismuth".

De quoi Nicolas Sarkozy est accusé :

Nicolas Sarkozy a été mis en examen début juillet pour "corruption active", "trafic d'influence" et "recel de violation du secret professionnel". Il risque jusqu'à dix ans de prison. Auparavant, son avocat, Me Thierry Herzog, et M. Azibert, avaient eux aussi été mis en examen.

Où en est l'affaire :

Nicolas Sarkozy a été mis en examen le 1er juillet 2014, mais cette mise en examen a été suspendue par la chambre de l'instruction, en attendant l'examen de requêtes en nullité déposées par M. Sarkozy. Ce dernier conteste les conditions de sa mise sur écoute.

Pour en savoir plus :
Affaire des écoutes : ce qui est reproché à Nicolas Sarkozy
Ecoutes de Sarkozy : qui sont les protagonistes de l'affaire ?, Pourquoi Nicolas Sarkozy est mis en examen pour corruption

Amende des comptes de campagne

Amende des comptes de campagne
  • Date des faits présumés : 2012-2013
  • Nicolas Sarkozy pourrait être inquiété
  • Type d'affaire : Financement
  • Motifs de l'enquête : Abus de confiance, complicité et recel

Résumé de l'affaire :

Après le rejet de ses comptes de la campagne de 2012 par le Conseil constitutionnel, en juillet 2013, Nicolas Sarkozy aurait dû payer lui-même, en tant que candidat, l'amende de 363 615 euros correspondant au dépassement du plafond des dépenses de campagne. Or, contrairement aux dispositions du code électoral, c'est l'UMP qui a payé cette amende.

De quoi Nicolas Sarkozy est accusé :

Nicolas Sarkozy est directement visé par une information judiciaire du parquet de Paris pour "abus de confiance", "complicité" et "recel".

Où en est l'affaire :

Nicolas Sarkozy a remboursé l'amende à l'UMP le 1er décembre 2014, ce qui ne devrait pas l'empêcher d'être prochainement entendu par des juges d’instruction. Reste à savoir sous quel statut : témoin, témoin assisté ou mis en examen ?

Jean-François Copé a, de son côté, été mis en examen le 3 février 2015 pour abus de confiance.

Pour en savoir plus :
Comptes de campagne de 2012 : Nicolas Sarkozy visé par une enquête
UMP : cet embarrassant chèque de 363 615 euros

Financement libyen

Amende du financement libyen supposé de la campagne de 2007
  • Date des faits présumés : 2005-2007
  • Nicolas Sarkozy pourrait être inquiété
  • Type d'affaire : Financement
  • Motifs de l'enquête : Corruption active et passive, trafic d'influence, faux et usage de faux, abus de biens sociaux, blanchiment, complicité et recel de ces délits

Résumé de l'affaire :

Le clan sarkozyste, alors à l'Elysée, est soupçonné d'avoir organisé un financement illégal de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007 par le dictateur libyen Mouammar Kadhafi. L'homme d'affaires Ziad Takieddine, ancien très proche de plusieurs responsables de droite comme Brice Hortefeux et Jean-François Copé, aurait servi d'intermédiaire. Le site Mediapart a révélé l'affaire pendant l'entre-deux-tours de l'élection présidentielle de 2012 et met en avant un document d'un ex-dignitaire libyen censé prouver ce financement illégal, dont la validité est contestée.

De quoi Nicolas Sarkozy est accusé :

Nicolas Sarkozy n'est pour l'instant pas mis en cause directement dans cette affaire, dont l'instruction est encore en cours. Il a porté plainte contre Mediapart pour « faux et usage de faux » ainsi que pour « publication de fausses nouvelles » après la révélation de la note libyenne.

Où en est l'affaire :

Une information judiciaire contre X a été ouverte par le parquet de Paris en avril 2013. Le juge Van Ruymbeke, qui enquête déjà sur l'affaire Karachi, a auditionné Ziad Takieddine, qui, s'estimant trahi par ses anciens amis de l'UMP, a affirmé qu'il « existe des preuves » du financement illégal.

Pour en savoir plus :
Sarkozy et la Libye : si vous n'avez rien suivi
Financement libyen de la campagne de Sarkozy : des accusations mais pas de preuves
Affaire Karachi : Ziad Takieddine, l'embarrassant ami des proches de Sarkozy

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Le Monde.fr avec AFP

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