Hayat Boumeddiene vue dans une vidéo de l'EI?

Actualisé

Attentats de ParisHayat Boumeddiene vue dans une vidéo de l'EI?

La compagne d'Amedy Coulibaly aurait été identifiée dans des images publiées par le groupe Etat islamique. Les autorités françaises enquêtent.

La compagne d'Amedy Coulibaly, auteur de la prise d'otages de l'Hyper Cacher qui avait fait quatre morts le 9 janvier à Paris, aurait refait surface. Hayat Boumeddiene, qui avait fui en Syrie en début d'année, aurait été identifiée dans une vidéo du groupe Etat islamique.

Publiées mardi, les images montrent sept jihadistes se tenant face à une caméra et proférant, en français, de nouvelles menaces contre l'Hexagone. «Le Parisien» relate que, selon CNN, la femme masquée qui apparaît sur la droite pourrait bien être Hayat Boumedienne. Les autorités françaises sont en train d'enquêter sur cette hypothèse, ajoute la chaîne américaine.

Le 2 janvier, la jeune femme de 26 ans avait pris un vol Madrid-Istanbul. Selon les autorités turques, Boumeddiene a ensuite franchi la frontière turco-syrienne le 8 janvier, le lendemain de la tuerie perpétrée dans les locaux de «Charlie Hebdo». Depuis, la compagne d'Amedy Coulibaly était restée introuvable.

L'EI aurait tué 3 jihadistes chinois l'an passé

L'Etat islamique a exécuté l'an passé trois ressortissants chinois qui s'étaient engagés dans les rangs jihadistes en Syrie et en Irak, avant de changer d'avis et de tenter de s'enfuir, indique le «Global Times», un tabloïd géré par le Parti communiste chinois. Citant un responsable non identifié de la sécurité kurde, le journal raconte qu'un Chinois a été «arrêté, jugé et abattu» en Syrie au mois de septembre par des combattants de Daech après avoir voulu renoncer au jihad et retourner en Turquie pour y poursuivre des études.

«Deux autres activistes chinois ont été décapités en décembre avec onze autres ressortissants de six pays. Ils étaient accusés de trahison par l'Etat islamique et de tentative de fuite», raconte cet officiel kurde cité par le journal. Dans un article publié en décembre, le «Global Times» indiquait qu'environ 300 activistes chinois combattaient dans les rangs de l'EI après avoir transité par la Turquie. (joc/afp)

(joc)

Ton opinion