L'atroce exécution du pilote jordanien Maaz al-Kassasbeh, brûlé vif dans une cage par Daech, a poussé les Jordaniens à se ranger derrière leur roi, Adballah II, un pilote d'hélicoptère formé à l'Académie militaire britannique de Sandhurst. Le roi, qui a promis à Daech une "riposte sévère", a été mis en scène il y a deux jours en treillis sur la page Facebook officielle du Royaume.

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La publication de cette photo, qui date en fait de juillet 2014, a fait courir la rumeur que le roi Abdallah, 53 ans, participerait lui-même aux bombardements contre Daech en Syrie, explique The Independent. Comme dans le film Independence Day, de Roland Emmerich, où le président américain prend le commandement de l'aviation de chasse pour libérer son pays...

La rumeur a été officiellement démentie. Reste qu'Abdallah a commandé les forces spéciales, une unité d'élite antiterroriste, avec le rang de général de division, de 1993 à sa désignation comme prince héritier le 25 janvier 1999. Fan du feuilleton Star Trek dans lequel il a même joué un petit rôle avant son couronnement, il aime toujours poser à l'homme d'action, à l'aise au milieu de ses troupes.

D'après The Independent, après la mort de son pilote, Abdallah a cité devant les députés américains une réplique menaçante de Clint Eastwood dans Unforgiven. Fiction ou réalité, la guerre passe toujours par l'image.

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