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« SwissLeaks » : la réponse de la banque HSBC

La banque, contactée par « Le Monde », a assuré « coopérer et continuer de coopérer dans la mesure du possible pour répondre aux demandes d’information des gouvernements concernant les titulaires de comptes ».

Le Monde

Publié le 04 février 2015 à 19h14, modifié le 19 août 2019 à 13h33

Temps de Lecture 1 min.

Contactée par « Le Monde », HSBC nous a fait parvenir le texte suivant :

« Entre fin 2006 et début 2007, un informaticien de Suisse, Hervé Falciani, a systématiquement et délibérément récupéré les détails des comptes et clients. Cette action constitue une violation flagrante du droit pénal suisse. Il est accusé d’avoir tenté de vendre les données à des banques libanaises sous un faux nom. Les autorités françaises ont saisi les données volées au domicile des parents d’Hervé Falciani en France. Celui-ci ne les leur a pas livrées volontairement. Depuis, les autorités françaises ont partagé les données avec de nombreux Etats dans le monde.

HSBC a coopéré et continue de coopérer dans la mesure du possible pour répondre aux demandes d’information des gouvernements concernant les titulaires de comptes. Cependant, fournir des données relatives aux clients à des autorités étrangères constituerait en soi une infraction pénale au regard du droit suisse. On ignore si l’intégrité des données a été préservée et si les données d’origine étaient elles-mêmes complètes et exactes. De récentes allégations d’un policier français travaillant à Nice laissent penser que les données ont été manipulées et pourraient donc contenir des inexactitudes notables.

HSBC a depuis mené de nombreuses initiatives visant à empêcher l’utilisation de ses services bancaires aux fins d’évasion fiscale ou de blanchiment d’argent. Nous reconnaissons et sommes responsables des manquements passés en matière d’observation des règles et de contrôle. Depuis plusieurs années, nous avons pris des mesures décisives pour mettre en œuvre des réformes et donner congé aux clients qui ne respectaient pas pleinement les nouvelles normes strictes de HSBC, notamment lorsque nous avions des doutes quant à leur observation des règles fiscales.

HSBC Private Bank Suisse a ainsi multiplié par trois les professionnels de la déontologie et amélioré ses procédures de connaissance des clients. A la suite de ce repositionnement, HSBC Private Bank Suisse a réduit sa clientèle de près de 70 % depuis 2007. Nous avons supprimé le service de garde de courrier. En 2007, HSBC Private Bank Suisse totalisait 30 412 comptes. A la fin 2014, nous avions réduit ce nombre à 10 343. En 2007, les actifs totaux de la clientèle de HSBC Private Bank Suisse s’élevaient à 118,4 milliards de dollars. A la fin 2014, ce montant avait été réduit pour atteindre 68 milliards de dollars. »

 

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