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La propagande russe, attisée par le conflit ukrainien, se surpasse. Cette fois, c'est la cinquième chaîne, basée à Saint-Pétersbourg, qui donne le ton. Dans son émission dominicale baptisée L'Essentiel, elle montre comment les chars russes pourraient faire leur entrée à Varsovie ou Berlin. Une présentation teintée d'ironie mais glaçante.
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"Varsovie n'est qu'à 1 300 kilomètres. Un char T90 pourrait y arriver en 24 heures", explique le commentateur. Et Berlin n'est qu'à 1 800 kilomètres ! Pour une armée moderne, c'est une distance raisonnable... Nos soldats pourraient même s'y rendre à pied comme il y a soixante-dix ans... Ça fait longtemps que nous n'y sommes pas allés... Beaucoup d'officiers russes connaissent l'Allemagne, mais il ne faudrait pas occuper les anciennes villes de la RDA... Pour Londres et Washington, nous avons besoin de bateaux et d'avions, mais notre armée est grande. On pourra encore en laisser une partie à Moscou."
Eh, les gars, c'est une farce !
L'armée russe est imposante. Elle possède des matériels en bien plus grand nombre que nous pouvons lui en opposer. Ses c...hefs, l'état-major et les dirigeants sont prêts à couvrir tous les abus de puissance qu'une armée en attaque peut déployer. Bien sûr voilà trente ans que nous regardons le nombril, que nous courrons aux urgences dès que l'on une ampoule aux pieds, alors la résistance en face, sera peu nombreuse, mal entrainée. Mais nous avons des armes dans nos banlieues, et je suis sûr qu'aucun T90 ne s'y aventurera. Certes il peut tirer du canon, transformer la banlieue en tas de gravas, mais sur la durée les Russes ne tiendront pas ; Logistique, machine de guerre industrielle, etc. Et puis les belles victoires se fêtent à la Vodka, nous ne sommes pas obligés d'être bourrés en même temps. La France peut toujours tirer un missile de dissuasion sur l'Allemagne et lancer ses Mistral dans une opération de reconquête de la Crimée. La solidarité économique a ses limites disent nos alliés, la solidarité militaire peut être de même. Je ne pense pas au parapluie américain, car voilà longtemps que c'est un leurre pour les bobos pacifistes de l'ouest.
En juillet-août 1945 lors de la conférence de Potsdam quand les Alliés, Grande Bretagne, URSS et USA, (sans la France) t...entaient de régler le sort de l'Europe libérée du nazisme, il s'est dit que Staline, dont les forces devaient s'arrêter à Berlin, se serait exclamé que si les Cosaques d'Alexandre étaient allés jusqu'à Paris pourquoi l'Armée Rouge n'irait-elle pas jusqu'à Brest !
A l'évidence, au delà de Berlin c'est toujours le projet de Poutine !
Avécer