Le violent séisme qui s'est déclenché au large des côtes japonaises, mardi 17 février au matin, n'a pour l'heure provoqué qu'un petit tsunami. Vers 8 heures, heure locale, l'agence de météo japonaise avait lancé une alerte concernant la côte nord-est du pays, après un tremblement de terre de magnitude 6,9.
Des ordres ou recommandations d'évacuation avaient alors été adressés à plusieurs dizaines de milliers de résidents de la préfecture d'Iwate, celle où existe le risque de raz-de-marée tandis que des véhicules officiels circulaient toutes sirènes hurlantes dans les rues des villes concernées pour prévenir les populations et dans certains cas ordonner d'« évacuer sur-le-champ » des zones gravement touchées par le tsunami de mars 2011.
MONTÉE DES EAUX DE 10 À 20 CENTIMÈTRES
« N'approchez pas des côtes, n'allez pas voir la situation et arrêtez toutes les tâches en cours le long du littoral », avertissait pour sa part l'agence de météo.
La première montée d'eau était redoutée à 8 h 30, heure locale, mais seule une variation de 10 centimètres a été mesurée à 8 h 47 dans la ville de Miyako et un peu plus tard de même niveau à Kujiko, puis une deuxième plus importante (20 cm) sur la côte de cette seconde ville.
« Toutefois, cela peut s'élever d'un seul coup », insistaient les commentateurs de la chaîne de télévision publique NHK qui a immédiatement interrompu ses programmes mardi matin pour relayer les messages des autorités. Une cellule de crise a été ouverte au bureau du premier ministre à Tokyo.
Comparée à celle du 11 mars 2011, la secousse ressentie n'a pas été très violente pour les résidents, car assez distante des côtes, mais elle a néanmoins été perçue dans un très large périmètre du Nord et de l'Est, particulièrement dans toutes les préfectures touchées à l'époque, à savoir Iwate, Miyagi, Fukushima, Aomori, Akita, Hokkaido, Yamagata, Niigata, Ibaraki ou encore Tochigi. Les gratte-ciel de Tokyo et de sa banlieue ont aussi tangué. Des lignes de train ont momentanément été interrompues.
Plusieurs centrales et autres installations nucléaires se trouvent dans la zone touchée, mais aucune anomalie n'a été signalée dans les minutes suivant le séisme, selon les différentes compagnies d'électricité.
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