Un employé sur une chaîne de montage le 30 septembre 2014 à l'usine Renault de Sandouville

Un employé sur une chaîne de montage le 30 septembre 2014 à l'usine Renault de Sandouville

afp.com/Charly Triballeau

Nouveau signe de la reprise en France. L'indice d'activité dans le secteur privé du cabinet Markit s'est élevé à 52,2 points en février, selon une première estimation publiée vendredi. Soit son plus haut niveau depuis 3 ans et demi. Il était de 49,3 points en janvier.

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Ce baromètre a ainsi dépassé la barre des 50 points, qui marque la frontière entre la récession et la croissance. Mais si la reprise est réelle dans les services, l'industrie, elle, marque plus fortement le pas.

Etabli en interrogeant des responsables des achats de 750 entreprises françaises (services et secteur manufacturier confondus), l'indice Markit a en effet nettement rebondi dans les services, atteignant 53,4 points contre 49,4 points en janvier. Mais il s'est replié à 47,7 points contre 49,2 points en janvier, ce qui signifie que ce secteur reste englué dans la récession pour l'instant.

Le risque de déflation se précise

Là où les services enregistrent en février une hausse "marginale" des effectifs selon Markit, le secteur manufacturier a enregistré de nouvelles suppressions de postes.

Sur le front des prix de vente, suivis de près alors que la France connaît désormais une inflation négative, la tendance reste au recul généralisé. Markit signale en particulier une forte baisse des tarifs dans les services, et souligne que "l'indice global des prix facturés chute à son plus bas niveau depuis octobre 2009". Cela fait dire à Jack Kennedy, économiste de Markit cité dans le communiqué, que "le risque de déflation se précise".