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Comment Isabelle Balkany a avoué posséder la villa de Saint-Martin

Le journal « Libération » rapporte comment Isabelle Balkany a levé une part du mystère, lors de sa garde à vue en mai, sur les propriétes que le couple avait toujours nié posséder.

Le Monde

Publié le 24 février 2015 à 12h20, modifié le 24 février 2015 à 14h15

Temps de Lecture 1 min.

Une information judiciaire contre X a été ouverte en mars 2014 pour des faits présumés de « favoritisme, complicité et recel de favoritisme » portant sur un marché de 39,8 millions d'euros, passé en 2008, pour la reconstruction et l'entretien du collège Pompidou de Courbevoie.

C'est elle qui a craqué. A quelques jours de la décision du bureau de l'Assemblée nationale sur la levée de l'immunité parlementaire de Patrick Balkany, député et maire de Levallois-Perret poursuivi pour « blanchiment de fraude fiscale », « corruption » et « blanchiment de corruption », Libération révèle comment Isabelle Balkany, son épouse, a avoué être la propriétaire d'une villa sur l'île de Saint-Martin. Elle niait depuis des années et a finalement avoué au cours de sa garde à vue, en mai dernier, lors de sa mise en examen pour « blanchiment de fraude fiscale ».

Lire notre décryptage : Tout comprendre à l’affaire Balkany

Libération rapporte qu'elle a d'abord refusé, pendant de longues heures, d'admettre être davantage qu'une locataire ponctuelle de la résidence « Pamplemousse », surnom donné à la villa antillaise.

Elle a par exemple déclaré : « Je ne reconnais pas la signature de mon mari » sur le contrat multirisque habitation. Autre pirouette concernant un livre dédicacé par Nicolas Sarkozy et retrouvé dans la bibliothèque de la villa : elle a expliqué qu'il s'agissait d'un « oubli » lors de vacances. Qu'une adresse e-mail dans laquelle figure «  patrick.balkany » soit celle à laquelle renvoie le propriétaire officiel de la villa, l'entreprise Real Estate French West Indies immatriculée au Liechtenstein, la laisse sans explication.

Lire aussi (édition abonnés) : Article réservé à nos abonnés Sur la piste de la fortune de Patrick Balkany

LA NUIT LUI A PORTÉ CONSEIL

C'est finalement une note de Tracfin, la cellule antiblanchiment du ministère des finances, attestant qu'elle était bien la propriétaire de la villa, qui l'a poussée à « dire la vérité », après une nuit passée en garde à vue.

Elle a expliqué avoir acheté la villa après qu'un frère et une sœur résidant à l'étranger lui ont versé 10 millions de francs (1,5 million d'euros environ) en compensation d'un héritage. « J’ai transformé cet argent en un achat immobilier », via le Liechtenstein, a-t-elle expliqué. Si elle dit « assumer la faute fiscale », elle n'a en revanche pas apporté d'explications concernant le riad de Marrakech, dont la justice soupçonne qu'elle et son mari sont les propriétaires.

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