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Aurélie Filippetti fustige François Hollande

L'ancienne ministre de la Culture dénonce la « faute » de François Hollande pour l'expression « Français de souche ».

Aurélie Filippetti qualifie de « faute» les propos du président de la République à propos des « Français de souche»
Aurélie Filippetti qualifie de « faute» les propos du président de la République à propos des « Français de souche» | ARCHIVES OUEST FRANCE
  • Aurélie Filippetti qualifie de « faute» les propos du président de la République à propos des « Français de souche»
    Aurélie Filippetti qualifie de « faute» les propos du président de la République à propos des « Français de souche» | ARCHIVES OUEST FRANCE

Pendant qu'Arnaud Montebourg continue ses conférences à Princeton, aux Etats-Unis où il critique le quinquennat de François Hollande, sa compagne Aurélie Filipetti, corrige le président de la République pour son discours au diner du Crif.

Lundi soir, François Hollande a en effet déclaré, à propos des auteurs de la profanation du cimetière juif de Sarre-Union dans le Bas-Rhin, qu'ils étaient « Français de souche, comme on dit ». Une allusion au propos du président du Crif accusant, dans la matinée, de jeunes musulmans d'être derrière toutes violences antisémites.

Aurélie Filippetti a vivement réagi, ce mardi, sur son compte Twitter. Elle y dénonce « une faute ». Son tweet a immédiatement été retweeté par Valérie Trierweiler, l'ex-compagne du chef de l'Etat.

Plus tôt dans la matinée, Bruno Le Roux, le président du groupe PS à l'Assemblée Nationale avait défendu, sur BFM TV le président de la République. Selon lui, François Hollande a utilisé des « guillemets » avant d'ajouté qu'il dénonçait alors le terme récurrent dans le phrasé de l'extrême-droite.

Marine Le Pen critique l'emploi de l'expression

La présidente du FN a affirmé qu'elle n'avait « pas de passion » pour l'expression « Français de souche », pourtant très largement utilisée par ses partisans. « J'ai pas une passion pour cette expression, parce que moi j'ai une vision très imprégnée des valeurs de la République française, des valeurs de l'assimilation, c'est-à-dire que je pense que quand on devient Français, on devient Français », a affirmé Mme Le Pen.

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