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Trois journalistes d'al-Jazeera placés en garde à vue pour avoir piloté un drone à Paris

LE SCAN TÉLÉ - Mercredi après-midi, trois journalistes du service international de la chaîne qatarienne ont été interpellés après avoir piloté un engin volant dans le bois de Boulogne.

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Alors qu'une véritable partie cache-cache aérien se joue depuis lundi entre des drones et les forces de l'ordre de Paris, trois journalistes d'al-Jazeera ont été surpris en train d'utiliser un de ces engins volants. Selon l'AFP, les trois hommes âgés de 34, 52 et 68 ans et dont la nationalité n'a pas été précisée se trouvaient au bois de Boulogne à Paris au moment de leur interpellation. Journalistes au service international de la chaîne de télévision indépendante du Qatar, ils sont été placés en garde à vue.

«Le premier pilotait le drone, le deuxième filmait, le troisième regardait», a déclaré une source qui précise qu'«aucun rapprochement n'est pour l'heure possible entre ces arrestations et les survols nocturnes». En effet, ces interpellations interviennent après le survol, deux nuits de suite, des drones au-dessus de Paris (tour Eiffel, Champs de Mars, Invalides, jardin des Tuileries, Assemblée nationale...) qui ont donné lieu à l'ouverture d'une enquête.

Utilisés dans un cadre militaire ou amateur, les drones intéressent de plus en plus les journalistes pour réaliser des reportages... du moins quand ils arrivent à obtenir les autorisations. «Un vrai parcours du combattant», nous a confié Tony Comiti, qui par le biais de son agence de presse Tony Comiti Productions, réalise bon nombre de documentaires pour des émissions telles qu'Envoyé spécial, 66 Minutes ou encore Reportages.

Préférant faire appel à «des sociétés spécialisées qui ont des pilotes licenciés et plus compétents» et qui «obtiennent des autorisations préfectorales plus rapidement» au détriment que «cela coûte plus cher», le producteur déplore qu'il y ait trop de restrictions en France. «Il y a quatre ou cinq ans, on avait fait un reportage sur les paparazzis à Cannes. Ils avaient fait partir un drone d'un bateau, c'était assez fou. À l'époque, on ne nous avait rien dit. Aujourd'hui, on serait en garde à vue pour cela», se rappelle-t-il.

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50 commentaires
  • Rico66

    le

    Ca aurait pu être des journalistes de la BBC ou de la NBC, mais là c'est Al Jazeera, drôle de hasard quand même....

  • Hibou 17

    le

    On nous parle de "journalistes d'Al-Jazeera". Rien ne dit qu'il ne s'agit pas d'une "profession de couverture" !
    En raison de leurs faible capacité d'emport, la menace actuelle, ce ne sont pas ces drones en tant "qu'armes", mais plutôt l'opportunité que ces engins donnent de constituer ce que les spécialistes appellent des "dossiers d'objectifs" pour des actions à venir...

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