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Si la physique avait une ambition suprême, ce serait sans doute de parvenir à produire une sorte de théorie du tout, grosso modo capable de décrire, de manière cohérente et unifiée, l'ensemble des phénomènes à l'oeuvre dans l'Univers. Cependant, sur cette route pour le moins semée d'embûches se dresse, depuis près d'un siècle, un sérieux obstacle. Les scientifiques ne parviennent pas à concilier deux des édifices majeurs de la physique : la théorie de la relativité générale d'Einstein et la mécanique quantique.
La première décrit la force de gravitation que les plus gros objets exercent les uns sur les autres, tandis que la seconde s'attache aux minuscules particules fondamentales qui composent la matière. L'infiniment petit et l'infiniment grand que personne jusqu'ici n'est parvenu à articuler, même si, de par le monde, quantité de chercheurs planchent sur la question. Parmi eux, Saurya Das, de l'université canadienne de Lethbridge, et Ahmed Farag Ali, de l'université de Benha en Égypte, viennent de proposer un nouveau modèle qui aboutit à une conclusion étonnante : notre Univers, supposé vieux de 13,8 milliards d'années, pourrait avoir en réalité toujours existé !
Pas de Big Crunch à l'horizon
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Pour en arriver là, sans entrer dans des détails trop techniques, les deux hommes sont repartis, comme souvent, des travaux et équations de leurs aînés -- l'Indien Amal Kumar Raychaudhuri et l'Américain David Bohn - afin de créer une sorte de correctif quantique à la célèbre théorie d'Einstein. Un modèle hybride selon lequel non seulement l'Univers aurait toujours existé mais serait également éternel. Exit, donc, l'idée d'un Big Crunch où notre Univers, à l'issue

N'aurait-il jamais eu lieu ? Si certains dans la communauté scientifique l'évoquent déjà, Saurya Das et Ahmed Farag Ali ne le pensent pas. Selon eux, leur modèle ne fait qu'affiner le scénario. Ainsi, schématiquement, le big bang s'apparenterait plus à un soudain changement d'état de l'Univers qu'à un instant zéro. "Nous ne réfutons rien", affirme Saurya Das. Si ce n'est la fameuse singularité initiale du big bang qui, soit dit en passant, pose jusqu'ici plus de problèmes qu'elle n'en résout...
Que deviendrait alors le RAYON FOSSILE ?
Rien à voir donc avec l'Univers si celui-ci n'a pas de début (l'Alpha) ni de f...in (l'Oméga)
Le temps est défini par l'homme qui a besoin d'un "repère", d'une "origine" pour se situer, se positionner, mesurer.
Ce temps-là (humain) l'univers ne le connaît pas.
Pourquoi chercher vainement alors à le définir ? Surtout à l'imposer à l'Univers.
Trouvez donc autre chose.
Au boulot les physiciens théoriciens et cosmologistes !
Article très intéressant et commentaires tout aussi intéressants (pour une fois... )
Le big-bang me paraît une "créati...on", pour tout dire une invention pour donner un point de départ à cette fameuse expansion mais nous ne savons rien de ce big-bang. Personnellement je n'adhère pas à cette idée et les esprits des hommes aujourd'hui me paraissent aujourd'hui incapables d'expliquer tout cela en dehors de conjectures plus ou moins scientifiques ou pour le moins "autorisées". Beaucoup de questionnements et beaucoup de pseudo-scientifiques... Et si on essayait de résoudre des problèmes plus terre à terre parce que tout cela coûte cher mais je divague et je déraille... Moi je voudrais changer d'univers puisqu'il paraît qu'il y en a plusieurs, c'est possible ?
Dessine moi un mouton
Bien vu !
Le temps est comme un mouvement. Et le mouvement n'est défini que par rapport à un repère, en l'occurrence, ...l'intelligence qui définit le temps est le repère !
Parler donc de l'âge de l'univers devient un concept pour le moins complexe. Un tel temps signifierait que il aurait existé un début, quoi, comment?
A ce niveau, un Univers éternel sans début a l'avantage de nous soulager de cette question.
En revenant à notre propre intelligence définissant le temps, cette question reste un question purement relative, À... L'HOMME... Etc. , etc.
Quant à ceux qui y mele Dieu, c'est OSÉ...