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Le moral des Français reste très bas et la défiance pour la politique massive en dépit de ce qu'on a appelé "l'esprit du 11 janvier" après les attentats du début 2015, selon l'enquête annuelle d'OpinionWay pour le centre de recherches de Sciences Po (Cevipof) publiée jeudi. Établi pour la sixième année consécutive, ce "baromètre de la confiance politique" dresse un tableau peu reluisant de l'état de l'opinion et montre une suspicion en hausse à l'égard de l'islam, même si la confiance demeure majoritaire. Invités à décrire leur humeur, les Français, qui pouvaient donner plusieurs qualificatifs, répondent "méfiance" à 32 %, "morosité" dans la même proportion et "lassitude" à 29 %. Par rapport à décembre (le Cevipof a fait refaire l'enquête réalisée avant les attentats), la méfiance gagne six points.
Toutefois, la confiance à l'égard d'autrui, y compris "les gens d'une autre nationalité" ou "d'une autre opinion religieuse", reste très nettement majoritaire. Dans le même sens, l'estime de soi est plutôt majoritaire. Mais 32 % seulement sont optimistes pour leur avenir, "un score très, très bas", a commenté devant la presse le directeur du Cevipof, Martial Foucault. Le "vivre-ensemble" cherche ses marques : 62 % (+ 4 sur décembre) trouvent que "la plupart des gens font leur possible pour se conduire correctement", mais 70 % pensent qu'"on n'est jamais assez prudent à l'égard d'autrui".
59 % des Français n'ont confiance ni dans la droite ni dans la gauche
Scepticisme énorme à l'égard de la politique, qui suscite "méfiance" (40 %), "dégoût" (25 %, en recul de huit points sur décembre), "ennui" (11 %). Pour 85 % des sondés, "les responsables politiques ne se préoccupent pas" de leur opinion. Au classement de la confiance envers les institutions politiques, les structures locales sont les mieux notées (68 % pour le conseil municipal). Mais l'institution présidentielle redore son blason (40 %, 11 points de plus qu'en décembre), signe d'"un sursaut" post-11 janvier, note Martial Foucault. Même regain pour la police (+ 11) et l'armée (+ 7).
59 % disent n'avoir confiance "ni dans la droite ni dans la gauche pour gouverner le pays". Il existe "une sorte de divorce profond entre les Français et leurs représentants politiques. Les attentats n'ont pas modifié cette tendance", relève Martial Foucault. À la faveur des événements de janvier, l'UMP (38 %) est toutefois repassée devant le Front national (32 %) quand il s'agit de désigner le parti qui représente le mieux l'opposition de droite. En deux mois, la première a gagné quatre points, le second en a perdu cinq. La tentation du repli et de l'ordre est forte. Ainsi, pour 69 %, "il y a trop d'immigrés" (20 points de plus qu'en 2009), "il faudrait rétablir la peine de mort" (50 %, + 18 en cinq ans).
"La France doit se protéger davantage du monde d'aujourd'hui"
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Pour un Français sur deux exactement, "la France doit se protéger davantage du monde d'aujourd'hui". C'est dix points de plus qu'en décembre. Conservatisme s'agissant de l'école, qui doit "donner avant tout le sens de la discipline et de l'effort" (64 %) plutôt que "former des gens à l'esprit critique" (35 %). Les Français plébiscitent la République, symbole positif pour 81 % d'entre eux, mais pas du tout l'islam, perçu négativement par 69 %. Si, pour 87 %, "les Français juifs sont des Français comme les autres", 68 % sont de cet avis s'agissant des musulmans (75 % en 2000). "On trouve un tiers des Français en désaccord avec l'idée que les islamistes radicaux ne représentent qu'une petite minorité des musulmans de France", observe le directeur du Cevipof, qui parle d'une "montée anti-islam".
Montée, en parallèle, du sentiment national. 82 % des sondés se déclarent "fiers d'être français", en hausse de dix de points par rapport à décembre. Sondage réalisé du 26 janvier au 4 février par internet auprès d'un échantillon de 1 524 personnes, représentatif de la population âgée de 18 ans et plus et inscrite sur les listes électorales (méthode des quotas).
Si l'UMP ne prend pas l'engagement de réduire drastiquement l'immigration en 2017, le FN sera élu sur cet aspect de son ...programme et ruinera notre pays par son programme économique et social mélanchoniste.
Pas de regroupement familial pour ceux qui sont en logement social.
Doublement des conditions de revenu pour le regroupement familial.
Reconduite dans leur pays d'origine des étrangers ayant épuisé leurs droits à indemnisation chômage.
Pas de droit aux aides sociales pour les clandestins.
Condition de 5 ans de séjour pour les étrangers réguliers avant de pouvoir prétendre à un logement social.
Fixation d'une liste limitative de pays recevables à une demande d'asile.
Expulsion des délinquants étrangers (la fameuse double-peine).
Fixation de quotas d'immigration du travail en favorisant l'Europe. On a déjà 5, 5 millions de chômeurs à remettre au travail.
Je rajouterai à votre commentaire les médias qui ont un immense pouvoir ! Un pouvoir de lynchage de personnes qui ne pen...sent pas comme la gauche au pouvoir. On sait qu'ils sont de bons partenaires pour l'éxécutif.
Les socialistes français en sont restés au discours dépassé et totalement faux selon lequel l'immigration est une chance... !
Les Allemands ont cette chance d'avoir des élus et dirigeants de gôche intelligents : en témoigne Thilo Sarrazin, brillant économiste du SPD, auteur d'un ouvrage remarquable, à lire absolument, "L'Allemagne disparaît", qui remet un peu les pendules à l'heure en démontrant, chiffres à l'appui, que l'immigration est une menace pour les pays qui ne la contrôlent pas, comme l'Allemagne et, bien sûr, la France !
Et en France, l'hypocrisie gôchiste est telle qu'elle interdit les statistiques ethniques qui justement démontrent cette destruction opérée par l'immigration dans notre société et dans notre économie !