Présidence de l'UMP : les regrets de Fillon

Dans un entretien accordé à "Society", François Fillon se dit qu'il a peut-être "raté une occasion" en n'ayant pas rompu avec l'UMP à l'automne 2012.

Source AFP

François Fillon a songé à quitter l'UMP à l'automne 2012.
François Fillon a songé à quitter l'UMP à l'automne 2012. © AFP PHOTO BERTRAND GUAY

Temps de lecture : 1 min

François Fillon se dit qu'il a peut-être "raté une occasion" en n'ayant pas "franchi le pas" de rompre avec l'UMP à l'automne 2012 après l'élection de Jean-François Copé, dans un entretien au nouveau magazine Society qui sort vendredi. Revenant sur l'élection à la présidence de l'UMP de l'automne 2012, François Fillon a expliqué : "La question s'est posée : est-ce qu'il fallait à ce moment-là, rompre totalement avec l'UMP ?" a-t-il dit.

"J'avais créé un groupe puissant à l'Assemblée nationale, la majeure partie de mes amis m'auraient suivi", a-t-il ajouté. "Mais au dernier moment, nous avons renoncé à franchir le pas, au nom de l'unité de notre famille politique. Aujourd'hui, quand je vois la crise que traversent les deux grands partis politiques, je me dis que j'ai peut-être raté une occasion", a-t-il ajouté. Par ailleurs au cours de ce long entretien accordé à ce nouveau magazine, l'ancien Premier ministre et candidat aux primaires de la droite en 2016 a expliqué que sa "position sur le FN n'a pas varié". "Je ne voterai jamais pour lui", a-t-il dit. Ce nouveau magazine, lancé par So Press (l'éditeur de So Foot), paraîtra un vendredi sur deux.

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Commentaires (24)

  • Thierry443

    ... Nicolas.

    Tu aurais dû te barrer quand il te méprisait en revenant (comme Pépère) sans cesse devant les caméras et sur le devant de la scène pour mieux t'humilier.

    Fallait pas !

  • Surlaligne

    On ne gouverne pas le pays et on ne structure pas sa pensée à partir de ses regrets et de ses états d'âme.
    Ce que je trouve le plus gênant dans cette affirmation "j'ai peut-être raté une occasion", c'est qu'il parle de lui, et de son obsession présidentielle, et non de l'intérêt de son pays.
    Après, M. Copé et lui ont persévéré dans leurs querelles d'ego et leurs petites phrases assassines, et se sont réglé leurs comptes jusqu'au dernier jour, ce qui a eu pour effet de faire partir les militants par milliers.
    Ils commencent à revenir depuis le retour de N. Sarkozy, il y a trois mois.

  • coconuts

    Fillon a montré face à Copé une DETERMINATION qui lui faisait défault, Copé, comme Sarkozy a démenti les "sondages" qui "élisaient Fillon dans un fauteuil.
    Aujourd'hui c'est Juppé que les zoracles médiatiques nous vendent... Par rapport à Chirac certainement meilleur.
    Mais désolé pour les croyants de la "gauche laïque et obligatoire" et les "sensibilités" et autres "fiertés (!?) froissées ;
    Le meilleur en pragmatisme adapté, hors idéologie sclérosante et le seul qui ait fait ses preuves au poste de Président de notre République, et même de l'Europe, et non celle réservée aux "potes" divers et aux "courants" d'air de Solférino et des antifa, Femen LGBT Zadistes et "frondeurs" rose, vert, rouges ; reste Nicolas Sarkozy. Pardon pour les sensibilités froissées à Droite, Gauche FNFGPSMODEM et au Centre mou dont je porte le deuil de Valéry Giscard d'Estaing... Le meilleur des Centres adroits, avant Sarkozy.
    Mais la franchise directe ne paie pas au pays des tartuffes aux "vertus " immorales ostentatoires ? Voire : La Raison résiste à tout enfouissement...