Présidentielle malgache: le temps des alliances parfois contre-nature
A Madagascar, ce lundi 9 décembre 2013, la campagne pour le second tour de la présidentielle entame sa deuxième semaine. Deux candidats sont en lice, ils étaient 33 au premier tour, Robinson Jean Louis, soutenu par l'ancien président Marc Ravalomanana, et Hery Rajaonarimpianina soutenu par le président de la Transition, Andry Rajoelina. Autour d’eux, des alliances se forment, parfois logiques, parfois plus surprenantes.
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« Madagascar, c'est le pays des mouvances mouvantes. Traduction : on ne sait pas combien de temps les alliances politiques vont durer, ni même pourquoi elles se forment », c’est la réflexion d'Annie Rakotoniana juriste et membre du Sefafi, l'observatoire de la vie publique.
La juriste, jointe par RFI, poursuit : « Prenez le cas de Camille Vital, 5e au premier tour de la présidentielle avec 6,85% des voix. Il a été Premier ministre de la Transition pendant deux ans, un régime qui a renversé Marc Ravalomanana, et pour le second tour, il se range derrière Robinson Jean Louis, le candidat de Marc Ravalomanana ».
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Dans la catégorie des soutiens logiques, il y a Roland Ratsiraka. Avec 9% des voix au premier tour, cet opposant sous Marc Ravalomanana soutient le candidat Hery Rajaonarimpianina. Saraha Georget, opposante à la Transition et candidate du parti Vert, 4,50% des voix, soutient quant à elle Robinson Jean Louis.
L'homme dont on attend désormais la prise de position, c'est l'ancien vice-Premier ministre sous la Transition, Hajo Andrianainarivelo, troisième du premier tour, avec plus de 10% des voix. Logiquement son soutien devrait aller à Hery Rajaonarimampianina, mais depuis le début de la campagne pour ce second tour, il maintient le silence.
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