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Dans le rapport annuel de 2014, Lord Jacob Rothschild, président de RIT Capital Partners, a exprimé sa vive inquiétude quant à la situation géopolitique et économique. Les risques géopolitiques n'ont jamais été aussi élevés depuis les années 1930. Que faut-il en penser ?
Une crise économique aussi grave qu'en 1929...
Depuis l'éclatement de la bulle des subprimes en 2007 et la faillite de Lehman Brothers en 2008, le monde n'en finit pas de s'empêtrer dans une crise économique aussi grave que celle de 1929. Aujourd'hui, en 2015, malgré les incantations diverses et variées, la demande des ménages est atone et ce qui reste de consommation est soutenu par le crédit. Ceux qui le peuvent préfèrent épargner plutôt que consommer. Il s'ensuit une situation de surcapacité de production dans le mon...
Je peux admettre le raisonnement d'ensemble de M. Chokrane, puisque le résultat d'années de crise est souvent une déstab...ilisation générale. A titre individuel, je passe mon temps à calmer les excités et à décrédibiliser les extrémistes et frontistes des deux côtés. C'est dire que j'ai conscience des dangers depuis très longtemps, même si je ne ferai pas grand chose à moi seul.
Autant j'accepte le diagnostic, autant je suis perplexe devant les solutions. Croire que les relations avec un nain économique comme la Russie nous permettront d'atténuer notre propre crise, c'est naïf. Associer l'Iran et la Russie, ç'est de l'ordre du bizarre. L'Iran soutient les chiites dans les pays où les sunnites les ont souvent marginalisés, comme l'Irak, mais à part ça, il n'attaque pas ses voisins. Tout autre est évidemment le cas de la Russie.
Je suis d'autant plus abasourdi devant l'inconséquence d'un tel discours qu'il se place dans le contexte d'une comparaison avec les années 30. Or, la politique que semble souhaiter M. Chokrane est celle que les expériences de la France et de l'Angleterre entre 1936 et 1939 devraient nous dissuader de poursuivre.
Quant aux "forces modérées et raisonnables de Russie et d'Iran", elles ont un poids politique dans le second pays, mais dans le premier ? Boris Nemtsov est mort et les manifestants qui le soutiennent sont bien minoritaires. Pour bien montrer dans quelle impasse le raisonnement de l'auteur s'est fourvoyé, on ne citera qu'une phrase "Ne disait-on pas à propos de la Chine que les échanges commerciaux permettraient à ce grand pays de se démocratiser ? ". La démocratie chinoise salue ces prophéties rétrospectives et le poids de l'argument.
NB. L'alignement des planètes, pour les astrologues du passé, du moins ceux qui étaient chrétiens, s'était produit au premier degré du Bélier, début de l'année, lors de la création du monde par Dieu. Ce monde est bien vieux...
"Les guerres ne permettent pas de retrouver la croissance sauf dans l'esprit des nationalistes. " Ah bon ?
Oui, elle est déjà là... Parmi nous tous dans le monde, sournoise, frappant de gauche et de droite avec une lâcheté qui ...désoriente les pays touchés. Pays déjà affaiblis par cette crise généralisée, par un marasme politique et identitaire, et des finances déséquilibrées, par un chômage qui semble s'aggraver, par une exaspération qui génère une colère latente...
Sa différence avec les deux première guerres est sa forme encore "non officiellement déclarée", sous-terraine, intermittente, qui désarçonne ; il faudra bien s'y adapter pour l'enrayer et la vaincre, les méthodes doivent obligatoirement changer.